Plus de 33 000 alternants dans la branche des services de l'automobile
Bien qu'il soit confronté à un véritable manque de main d'œuvre (50 000 créations de postes attendues dans les 5 ans), le secteur automobile vit malgré tout une période faste sur le plan de l'emploi. Outre des embauches, la formation ne cesse de s'accroitre. Selon l'Observatoire de l'Anfa (Association nationale pour la formation automobile), la branche des services de l'automobile compte aujourd'hui 33 300 alternants, soit 7,6 % de ses effectifs, dont 81 % en contrat d'apprentissage et 19 % en contrat de professionnalisation.
Dans le détail, on note que plus de 8 étudiants sur 10 suivent un cursus directement lié au secteur (maintenance et vente véhicule léger, véhicule industriel, moto, cycle, carrosserie, magasinage et enseignement de la conduite) tandis que les autres sont actuellement formés dans des domaines transverses (secrétariat, marketing, comptabilité). Autre constat, les entreprises de moins de 11 salariés misent davantage sur les apprentis (76 %) que sur les jeunes en contrat de professionnalisation (53 %).
La problématique du personnel encadrant
Au regard des répartitions des contrats entre les uns et les autres, on constate que les premiers sont majoritairement formés chez des MRA (32 %) et des agents de marque (28 %) alors que les seconds se retrouvent principalement dans des concessions et filiales (34 %) et, dans une moindre mesure, chez des agents (19 %). Autre tendance, les premiers préparent dans 49 % des cas un CAP et dans 33 % un BEP quand, chez les seconds, les résultats sont plus équilibrés (34 % de CQP, 22 % de BTS, 12 % de BAC Pro).
Enfin, ce sont les entreprises du poids lourd qui dominent ce sujet puisque 44 % d'entre elles ont recours à l'alternance contre 42 % dans la moto et 41 % dans la carrosserie. Quant à la suite donnée à ces formations, la décision se fait assez rapidement. 41 % des entreprises concernées prévoient d'embaucher leur alternant dès le milieu de son contrat. Et pour toutes celles qui n'y ont pas recours, 6 entreprises sur 10 justifient cela par un manque de personnel encadrant.
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