Patrick Bailly, renouvelé à la tête du CNPA

Lors de la deuxième édition de Planète Auto, le CNPA a procédé à la réélection de son bureau. Et Patrick Bailly a conservé la présidence du syndicat, et enchaîne donc un second mandat, au service des 90 000 entreprises de la branche du commerce et des services de l'automobile.

Ingénieur commercial de formation, Patrick Bailly, 65 ans, connaît bien la problématique des concessionnaires, puisqu’il dirige son propre groupe, la S.C.B., société holding du groupe Bailly, qui emploie environ 900 personnes. Multimarques, le P-dg possède ainsi 12 concessions Peugeot, 6 concessions Citroën, 4 concessions Suzuki, Hyundai, Kia, Ssangyong, et 1 concession BMW. Le groupe a également un pied dans la location via une société spécialisée.

A côté de ses affaires "classiques", et avant de prendre la tête du CNPA, en 2008, Patrick Bailly s’est toujours fortement impliqué dans la dynamique de la profession. Par exemple de 1999 à 2004, il a été  membre titulaire et président de la commission service de la Chambre de Commerce et de l’Industrie (CCI), et reste depuis membre associé. Depuis 2003, il travaille au côté du Medef, comme de l’assemblée générale et de l’assemblée permanente.

Une équipe qui change

Patrick Bailly repart avec une équipe quelque peu modifiée. Ainsi, le bureau se compose également de Francis Davoust (Vice-président national délégué aux Métiers et vice-président national délégué), Eric Baconnier (Vice-président national délégué au Commerce), Francis Bartholomé (Vice-président national délégué à la coordination avec les organismes chargés des intérêts de la profession), Gérard Gourkow (Vice-président national délégué aux services), Jean-Louis Pech (Trésorier national) et Corinne Lefevre (Trésorier national adjoint).

Du côté des projets, Planète Auto a donné une bonne idée des orientations du syndicat, réfléchissant aux conséquences et évolutions des métiers de la vente, de l’après-vente et des services. Pour Patrick Bailly, la profession s’adaptera, comme elle a toujours su le faire. Le web, sujet sensible dans le milieu de l’automobile, représente une opportunité à saisir, tout comme le thème de la mobilité. Enfin, la formation, des jeunes en alternance comme des collaborateurs, représente également un axe de travail fort pour le syndicat.