Le Garac fête les 10 ans de sa formation d'ingénieur
C'est dans le cadre de l'auditorium du Campus des services de l'automobile et de la mobilité (Guyancourt) qu'a eu lieu la dernière cérémonie de remise des diplômes de la formation d'ingénieur du Garac. Un lieu logique, dans la mesure où le cursus d'excellence de l'école argenteuillaise a emménagé depuis la rentrée dans ce campus qui regroupe plusieurs acteurs de la formation, mais aussi symbolique puisqu'il permettait de célébrer comme il se doit les 10 ans de cette formation.
Un esprit visionnaire
Dix ans d'existence pour un projet bien plus ancien, comme l'a rappelé Laurent Roux, directeur général du Garac : "L'idée de cette formation remonte à environ quinze ans. Il fallait avoir un regard visionnaire à l'époque car ce cursus a bousculé bien des repères, mais il a tout son sens compte tenu des problématiques du secteur." Un temps d'avance que le Garac doit à Jean-Pierre Trenti, administrateur délégué de l'Anfa au Garac qui, avant tout le monde, a milité et travaillé pour doter le monde des services de l'auto d'une formation supérieure.
Partie prenante de ce projet à l'époque et désormais président du CNPA et de l'Afisa (Association pour la formation d'ingénieurs dans les services de l'automobile), mais aussi parrain de la dernière promotion, Francis Bartholomé a souligné le rôle prépondérant dans ce projet de son ami désormais disparu, tout en rappelant ses premiers pas difficiles : "Se retrouver ici pour fêter les 10 ans de cette formation est une belle réussite car n'oublions pas que les trois ou quatre premières années ont été compliquées. Les jeunes étaient rares et seuls les constructeurs nous faisaient alors confiance."
Le soutien de toute la filière
Depuis, la situation s'est nettement améliorée. Soutenue par le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) et le GNFA (Groupement national pour la formation automobile), la formation a diplômé près d'une centaine de jeunes sur un total de huit promotions alors que 54 étudiants sont actuellement formés (sur une période de trois ans). Surtout, les classes se sont densifiées avec une vingtaine d'élèves contre une dizaine au départ et les soutiens se sont enforcés tout autant qu'ils se sont diversifiés.
Le Garac est ainsi soutenu par de grands distributeurs (Tuppin, Métain, Parot, Rousseau), des enseignes de centres-autos (Feu Vert) ou encore un spécialiste du contrôle technique (Autovision). Autre atout, avec un taux d'insertion dans l'entreprise d'accueil qui est passé en une décennie de 30 à 60 %, tandis que la moitié des nouveaux diplômés peuvent prétendre à un niveau de rémunération compris entre 37 et 45 000 euros bruts par an. Des chiffres flatteurs pour un cursus d'excellence désormais reconnu par toute la profession.
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