La fuite des cerveaux se poursuit chez Uber
Uber Technologies vient d'annoncer le départ de son vice-président en charge du programme de véhicules autonomes au niveau mondial, Sherif Marakby, un an à peine après avoir été débauché dans les rangs de Ford. Si la firme de San Francisco n'a pas communiqué sur les raisons de cette nouvelle défection, tout porte à croire que celle-ci est liée au litige qui oppose la start-up à Alphabet, la maison mère de Google, qui a entamé une action en justice contre Uber, l'accusant de vol de technologies dans le domaine du véhicule autonome.
Le départ de Sherif Marakby plonge un peu plus Uber dans une crise de gouvernance. Il y a tout juste une semaine, c'était au tour de Rachel Whetstone, la directrice de la communication, de quitter le navire. Au début du mois, le président d'Uber Technologies, Jeff Jones, avait plié bagage six mois après son arrivée alors que Brian McClendon, vice-président en charge du programme de cartographie, avait enclenché cette fuite des cerveaux en mars dernier.
Cette litanie est d'autant plus préoccupante que la société américaine est confrontée à d'autres problèmes. En marge des accusations proférées à son encontre par Alphabet, celle-ci est aussi empêtrée dans un scandale de harcèlement sexuel ayant conduit à la démission d'un de ses cadres dirigeants alors que le comportement acariâtre de son fondateur, Travis Kalanick – filmé dans une vidéo en train de vociférer sur l'un de ses chauffeurs – a également porté préjudice à son image.
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