Employeurs, n'oubliez pas l'aide unique à l'apprentissage
Alors que l'alternance se porte de mieux en mieux au sein des services de l'automobile, tant au niveau de l'apprentissage (+9 % en 2018) que des contrats de professionnalisation (+5,1 %) selon l'Anfa, un dispositif incitatif est entré en vigueur en début d'année. Avec l'aide unique à l'apprentissage, les formalités sont simplifiées pour les entreprises comme le rappelle Walter France, réseau de cabinets d'expertise comptable, très impliqué sur cette question.
Seuls les employeurs de moins de 250 salariés peuvent y prétendre et ce uniquement pour des contrats visant la préparation d'un diplôme ou d'un titre à finalité professionnelle de niveau inférieur ou égal au BAC. Quant au montant de l'aide, il varie en fonction de la durée du contrat, passant de 4 125 euros la première année, à 2 000 la deuxième puis à 1 200 la troisième.
Convaincre les chefs d'entreprise
Une fois le contrat enregistré par la chambre consulaire, le processus de demande d'aide est enclenché. Les services du ministère du Travail transmettent l'information à l'ASP (Agence de services et de paiement) qui est en charge du versement mensuel de l'aide par anticipation de la rémunération de l'apprenti.
Pour justifier les paiements mensuels, la DSN (déclaration sociale nominative) atteste de la rémunération versée, du temps de présence et de la continuité du contrat. En cas de rupture anticipée, l'aide ne sera plus versée à compter du mois suivant la date de fin du contrat. Autant d'informations utiles à l'heure de convaincre de nouveaux employeurs d'accueillir de jeunes éléments dans leur équipe.
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