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Audi bouleverse son directoire

Publié le 29 août 2017

Par Romain Baly
2 min de lecture
Suite au scandale des émissions des moteurs Diesel, la marque aux anneaux a procédé à une importante réorganisation avec le remplacement de quatre membres de son board.
De gauche à droite et de haut en bas : Alexander Seitz, Rupert Stadler, Bram Schot, Wendelin Göbel et Peter Kössler.

 

Encore une nouvelle conséquence du "dieselgate". Deux ans après la mise à jour des pratiques illicites du groupe Volkswagen quant aux émissions polluantes de ses blocs Diesel et le scandale mondial qui en a découlé, voilà qu'Audi tente de faire table rase du passé en congédiant une partie de son directoire. Un remaniement que la marque aux anneaux n'a pas souhaité justifier, mais dont l'explication ne fait aucun doute compte tenu de ses proportions.

 

Ce lundi, cette dernière a ainsi officialisé le remplacement de quatre de ses membres dirigeants. Le directeur financier Axel Strotbek, le directeur de la production Hubert Waltl, le directeur des ressources humaines Thomas Sigi et le directeur des ventes Dietmar Voggenreiter quittent leurs postes. Pour succéder au premier nommé, Audi a fait appel à Alexander Seitz, qui a dernièrement assumé des responsabilités en Amérique latine ainsi qu'au sein de la coentreprise chinoise SAIC Volkswagen.

 

Rupert Stadler épargné

 

La production revient quant à elle à Peter Kössler, actuel directeur de l'usine de la marque de Gyor, en Hongrie, alors que Wendelin Göbel – proche de Rupert Stadler, président d'Audi, et de Matthias Müller, président du directoire de Volkswagen – hérite de son côté de la DRH. Enfin, ce vaste remaniement, le plus important de la marque depuis plusieurs années, profite également à Bram Schot, jusqu'ici directeur des ventes et du marketing de la division Volkswagen Véhicules Utilitaires, ainsi nommé directeur des ventes.

 

Depuis plusieurs jours déjà, les rumeurs sur une éventuelle refonte du directoire d'Audi allaient bon train. Comme certaines d'entre elles l'avaient évoqué, Rupert Stadler a donc été épargné par cette manœuvre après avoir été reconduit dans ses fonctions en mai dernier pour une durée de cinq ans. Sa proximité avec les familles Porsche et Piëch, lesquelles contrôlent le groupe allemand, n'y est sans doute pas étrangère.

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