Un site de reconditionnement VO Stimcar à Lyon avant l'été 2022
Après Nantes (44), Rennes (35), Bordeaux (33) et Toulouse (31), Stimcar s'apprête à bâtir des centres de reconditionne de véhicules d'occasion sur la moitié est de l'Hexagone. Les projets se multiplient sur l'ensemble du territoire et certains semblent désormais un peu moins flous dans l'esprit de la direction. "Nous nous sommes engagés à ouvrir un site à Lyon avant l'été 2022", a confié au Journal de l'Automobile Yann Brazeau, le cofondateur de Stimcar. Une promesse faite à "un très gros concessionnaire", a-t-il été précisé.
Ce ne sera pas pour le compte du groupe Chopard-Lallier qui construit son projet en propre à Genas, en banlieue lyonnaise, ni pour ORA7 qui avait partagé son intention d'investir dans un bâtiment logistique. Comme le projet à ouvrir à Metz (57) ne sera pas pour le groupe Kroely avec qui Stimcar a eu de brefs échanges. Là encore cependant, Yann Brazeau assure que le centre de Moselle sera conçu en réponse aux besoins d'un concessionnaire d'envergure.
Sur la feuille de route, outre Lyon et Metz, Stimcar entend bâtir des structures à Nice (06), Montpellier (34), Paris (75) et Caen (14) entre autres. Les modèles économiques varient. Tantôt il s'agira de répondre à une commande de concessionnaire ou de logisticien, tantôt la société nantaise avancera par ses propres moyens avec la conviction qu'une forte demande existe localement. "Si nous avions les fonds, nous pourrions faire éclore tous ces sites en même temps compte tenu de la demande actuelle", lâche le cofondateur.
Lire aussi : Passe de trois pour SublimCar
L'argent, le nerf de la guerre. Cette dynamique de marché interroge l'équipe dirigeante sur la méthode à employer pour renforcer la trésorerie et financer son développement. En qualité de start-up, la levée de fonds pourrait être le réflexe. L'appétence des investisseurs pour l'économie circulaire serait un levier facilement actionnable. Yann Brazeau considère plusieurs pistes. En effet, la crise des semi-conducteurs a mis les logisticiens en face d'une réalité : le secteur du véhicule d'occasion s'avère bien plus stable. De fait, leur balance d'activité pourrait davantage pencher en sa faveur. "Ils nous consultent pour envisager des collaborations plus étroites", reste évasif Yann Brazeau. Sur la page LinkedIn de Stimcar les publications se multiplient avec les représentants de grands groupes en visite des différents locaux. Les prochains mois vont être riches d'annonces.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.