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Orléans met Padam à l'essai

Publié le 27 mars 2018

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Orléans Métropole débute une expérimentation de transport avec Padam. Le fournisseur de logiciel d'optimisation sera pour l'occasion associé à Keolis.

 

Orléans Métropole veut donner une nouvelle dimension à son service de transport à la demande (TAD), résa’Tao. C'est ainsi que, du 3 avril au 31 décembre 2018, Keolis, l'opérateur de transport local, va mettre à l'épreuve la start-up parisienne Padam, éditrice d'un logiciel d'optimisation à destination des navettes.

 

Avec le recours aux compétences de Padam, il est question de créer un service de transport à la demande dynamique. Les usagers pourront alors commander une navette depuis une application, en indiquant la station de départ et celle d'arrivée. Padam se charge alors de gérer l'affectation des véhicules d'une vingtaine de places et de programmer le parcours précis de sorte à répondre à chaque demande des passagers. Cette phase d'expérimentation a par ailleurs engendré la fusion de plusieurs zones de TAD, qui couvraient plusieurs communes respectives.

 

Souci d'indépendance capitalistique

 

Ce projet piloté par Orléans Métropole conforte Padam sur son segment de marché. Nous avions connu la start-up en 2015, alors qu'elle délivrait un service de transport en B-to-C dans les rues de Paris. Désormais consacrée au B-to-B, la jeune pousse propose une plateforme d’exploitation intégrant l'application de l'usager, une interface pour le conducteur, un outil de simulation et de calibrage, ainsi que le système d’optimisation et les outils de gestion du service. Un portfolio dont Keolis, Trandev et RATPDev notamment, sont utilisateurs. Rien de moins.

 

Déjà se dessine l'émergence des véhicules autonomes. Rien n'est pour le moment acté, mais Xavier Boureau, le vice-président en charge du développement, nous explique qu'il faudra développer une API à implémenter dans les systèmes autonomes afin de dialoguer et d'orchestrer les déplacements. Les prochaines étapes concernent surtout le déploiement territorial. Une expansion qui sera financée par une levée de fonds ? Le responsable de Padam élude la question. Une chose est sûre, aucun des acteurs de la mobilité n'entrera au capital, par souci d'indépendance.

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