Mondial Assistance poursuit sa croissance à l’international

...de 5,9 %, à 1,597 milliard d'euros, l'assistance automobile y ayant participé à 39 %.

"Nous disposons de plusieurs lignes d'activités, ne cessons pas d'innover, n'avons plus à faire nos preuves sur le plan opérationnel et sommes présents dans plusieurs pays." Voilà comment Rémi Grenier, CEO et président du Comité Exécutif du groupe Mondial Assistance, a expliqué les résultats financiers de l'assisteur en 2008. Une chose est sûre : nombre d'entreprises auraient aimé afficher de telles performances sur la période. "Notre chiffre d'affaires a progressé de 5,9 % à 1,597 milliard d'euros et notre résultat net de 9,6 % à 62,6 millions d'euros", a poursuivi Rémi Grenier (Ndlr : la hausse des recettes auraient été de 8,6 % à taux de change constant). Cette croissance rentable de l'assisteur a notamment été réalisée grâce à une bonne maîtrise des risques, traduite par la baisse de 0,2 point de son ratio combiné à 94,9 %. Ses activités se sont toutefois un peu plus développées sur certains continents : l'assisteur a enregistré une croissance de 18,5 % en zone Amériques (293 millions d'euros de CA), 7,9 % en zone Asie-Pacifique (151 millions d'euros de CA) et 4,1 % en zone EMEA (1,129 milliard d'euros de CA). "En cinq ans, la part de la zone EMEA dans notre chiffre d'affaires est passée de 82 % à 71,6 %", a souligné le CEO et président du Comité Exécutif. A elle seule, la France a participé aux recettes globales de l'assisteur à hauteur de 22,7 % (364 millions de CA).

"Nous restons les leaders dans l'Hexagone", s'est d'ailleurs réjoui Didier Lebret, directeur France, Espagne et Portugal de Mondial Assistance et membre du Comité Exécutif du groupe Mondial Assistance.
L'assisteur est d'autant plus satisfait par ces résultats qu'il a aussi enregistré dans le seul domaine de l'assistance automobile, une croissance de 8,1 %, cette ligne de marché ayant participé à son chiffre d'affaires global à 39 %, soit un point de plus par rapport à 2007 (48 % pour le voyage, 8 % pour la santé et 5 % au niveau de l'assistance de l'habitat, des services d'information et du CRM). "Nous avons bénéficié à la fois de la diminution, voire de la disparition progressive, de certaines franchises kilométriques, du démarrage de nos opérations en Russie, de notre développement en Chine, en Inde et au Brésil et du renfort de nos partenariats avec les groupes Volvo, Toyota et BMW", a expliqué Rémi Grenier. Mondial Assistance a également décroché un contrat auprès de Citroën pour ses VO, l'assisteur étant déjà son partenaire au niveau des VN. Cette année, il devrait bien sûr en être autrement en matière d'assistance automobile, l'impact de la crise devant se faire sentir à plein. Une hausse de trois points de la sinistralité a par ailleurs déjà été constatée sur l'exercice écoulé. "Nous devrions assister à un coup d'arrêt de l'assistance automobile", a reconnu Rémi Grenier. Et ce coup d'arrêt devrait d'autant plus avoir lieu que ce responsable juge les conditions de certains appels d'offres actuellement lancés par des constructeurs "très difficiles". Mondial Assistance, qui souhaite plus que jamais accroître sa présence dans le domaine des assurances spécialisées, mais aussi développer de nouveaux canaux de distribution et, bien entendu, poursuivre sa croissance à l'international, a traité l'an dernier 13,5 millions de dossiers, tous domaines d'activités confondus (5,7 millions de dossiers automobiles ont été traités).

Photo : Rémi Grenier, CEO et Président du Comité Exécutif du groupe Mondial Assistance.