L'offre européenne de voitures d'occasion retrouve son pic de 2021

Les offres de voitures d'occasion à vendre affluent toujours et encore sur les sites des infomédiaires européens. D'après le baromètre édité par Leparking pour Le Journal de l'Automobile, le volume a augmenté de 1,7 % entre mars et avril pour atteindre 3,94 millions d'unités. Il faut remonter au mois de mai 2021 pour trouver autant de petites annonces visibles dans les cinq pays que sont la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et la Belgique.

La seule catégorie des voitures particulières a pris 1,6 %, à 3,713 millions de petites annonces. Il y a notamment 1,042 million d'offres en provenance de France (+2,1 %) et 1,373 million d'autres publiées en Allemagne (+0,5 %). L'Italie est créditée de 709 183 annonces (+2,6 %).

Pour ce qui touche aux véhicules utilitaires, les cinq pays totalisent 226 989 annonces, soit 2,1 % de plus que le mois précédent. Là, il faut même remonter au mois de mars 2021 pour retrouver de tels sommets. Il faut dire que les propositions ont augmenté en nombre en France (+2,4 %, à 82 269 VUO), en Italie (+6 %, à 23 993 VUO) et en Espagne (+5,5 %, à 24 721 VUO).

La France championne de la rotation

Des annonces qui tournent cependant plus rapidement. Entre les ventes et les stratégies de rééditions pour mieux positionner les offres, Leparking rapporte une baisse de la rotation moyenne. En considérant les annonces BtoC et CtoC, elle est tombée à 44 jours à l'échelle des cinq pays, contre 47 jours en mars.

La France affiche la meilleure performance sur ce registre. Les annonces tricolores restent en ligne 39 jours, contre 41 jours en Allemagne et en Belgique. La rotation moyenne s'est légèrement dégradée en Italie, en passant de 51 à 52 jours d'un mois à l'autre.

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Dans le détail, il apparaît que les professionnels belges sont descendus à 45 jours, soit leur meilleur niveau depuis juin 2023. Aussi, estimée à 50 jours, celle des distributeurs italiens n'a jamais été aussi bonne depuis la création du baromètre en janvier 2021.

Les particuliers relâchent la pression tarifaire

Tous ces éléments ont évidemment une incidence sur les prix. Ils baissent sur tous les canaux. Ils sont évalués à 28 356 euros (-0,7 %) chez les professionnels et à 15 319 euros chez les particuliers (-1,6 %). Conjugués, les deux canaux sont à 21 837 euros de moyenne, en repli de 1 %.

Sur cette scène européenne, nul pays ne fait jeu égal avec la France. Les prix chutent de 1,8 %, à 27 144 euros en BtoC, et de 2,4 %, à 13 955 euros en CtoC. Les Allemands et les Espagnols ont été plus mesurés dans ce domaine, selon Leparking. Les professionnels germaniques ont appliqué à peine 0,2 % de déflation.

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Il convient de souligner la position des Belges qui ont orienté les tarifs de 2,3 % vers le bas, à 18 209 euros. Ce qui demeure tout de même le prix le plus haut observé sur le canal du BtoB dans les cinq pays.

Terminons en précisant que toutes les énergies profitent de cette dynamique de marché. Mais cycle de consommation oblige, les véhicules hybrides d'occasion dont une percée avec 10 % d'annonces supplémentaires par rapport au mois précédent, à quelque 261 200 offres. Les diesel (1,625 million ; +1,8 %) et les VO essence (1,626 million ; +0,4 %) font plus que jamais la paire, à l'échelle des cinq pays.