Inspection : poussé par les utilisateurs, Tchek AI modernise Alto AI
Avec l'été vient une nouvelle mouture. Tchek AI a annoncé, le 16 juillet 2024, le lancement de la quatrième version d'Alto AI, son outil d'inspection automatisée des voitures d'occasion. Cette évolution intervient dans le cadre de la transformation digitale de l'entreprise qui a pris le parti de se concentrer sur les logiciels en délaissant le matériel.
Cette quatrième itération de la solution a été imaginée avec le concours des utilisateurs. Les concessionnaires, les constructeurs et les loueurs ont partagé leurs impressions et exprimé leurs attentes. Il en a résulté une architecture redessinée d'Alto AI pour enrichir l'application de fonctionnalités.
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Alto AI gagne ainsi en intelligence, si l'on peut dire. La détection des dommages sur la carrosserie s'améliore nettement, défend la direction de l'entreprise. Surtout, la solution peut désormais être employée à bord des véhicules inspectés. Exit les photos à scruter à l'œil nu, le système analyse automatiquement l'état de l'habitacle et peut interpréter la signification des voyants lumineux sur le tableau de bord.
"D'une manière globale, explique Anton Fert, le cofondateur de Tchek AI, cette quatrième version accomplit plus de tâches. Outre les images, l'outil ingère davantage de données et peut prendre plus de décisions contextualisées". En qualité de superviseur des aspects techniques, il révèle au Journal de l'Automobile que dans les mois à venir, Alto AI pourra également analyser les surfaces vitrées et les pneumatiques.
Une concurrence plus âpre
Des innovations nécessaires pour rester dans la partie. Le secteur sur lequel intervient Tchek AI se veut de plus en plus disputé. "Dans les appels d'offres, nous croisons des rivaux internationaux principalement", relate Anton Fert. Certains éditeurs français veulent aussi faire concurrence, à l'instar de Monk ou de Carviz qui s'est associé depuis peu à Autorigin.
En attendant de gagner de nouveaux contrats, la société provençale peut s'appuyer sur des partenaires de poids. Il y a notamment BCAuto qui, en un an, a étendu leur collaboration à six autres pays que la France. Tchek AI comptera aussi sur Toyota, dont des filiales européennes évaluent la pertinence du service sur la base de l'expérience engrangée en France.
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