Diac : “Nous avons fait moins de taux promo”
...la part des ventes à particuliers. Dans ce contexte, la Diac affiche un chiffre d'affaires en retrait de 2 % avec une pénétration sur les ventes grand public en recul de 3,7 points à 35,4 %. "Nous avons fait moins de taux promotionnels, justifie Jean-Pierre Framezelle, et favorisé notre produit New Deal". L'offre avec engagement de reprise a progressé de 40 % pour représenter 52 % des financements à particuliers. Les 34 900 dossiers New Deal se répartissent à 85 % en crédit ballon, 12,5 % en location avec promesse de vente et 2,5 % en LLD. "Pour diverses raisons, nous voudrions accroître la part de la LPV, vers les 20 %, mais notre clientèle reste très attachée à la notion de propriété", constate Jean-Pierre Framezelle.
Même politique New Deal sur le VO : le nombre de dossiers est en retrait de 3 % "mais à fin août, nous sommes presque à 10 % des financements VO en New Deal et nous visons 15 % en tablant sur l'efficience de notre outil de calcul des valeurs résiduelles". Là aussi, la captive favorise la LPV même si celle-ci ne peut s'appliquer qu'aux buy-backs et pas aux reprises pour des raisons de TVA.
Du côté de Nissan, le nombre de dossier de financement a baissé de 5 %, à fin septembre, à 9 200 dossiers. Un résultat correct si on le compare à la baisse des ventes de Nissan de 24 % sur la période. "Il faut préciser que les ventes à particuliers n'ont pas tant baissé que ça", reconnaît notre interlocuteur. La pénétration de la captive gagne en tout cas 3 points, à 25,8 % des ventes Nissan.
A fin juin, l'encours grand public de la Diac continue de progresser, à 3,863 milliards d'euros (+ 5,7 %) et "les résultats financiers annuels seront en progression", se satisfait Jean-Pierre Framezelle.
Xavier Champagne
FOCUSLe boom des rachats de créances Les prêts personnels ont progressé de 14 % ce semestre, à 5,9 milliards d'euros, dont environ un tiers dans le cadre de rachat de créances. Le principe du rachat de créances repose principalement sur l'allongement de la durée de remboursement afin de réduire les loyers et de recréer une nouvelle capacité d'endettement. RCI Banque a souffert du développement de cette activité en constatant l'augmentation de ses remboursements anticipés qui ont atteint de l'ordre de 300 millions d'euros en 2005. "Nous allons apporter une réponse au réseau dans ce domaine, en nous positionnant sur ce marché avec un partenaire spécialisé", expliquait Philippe Gamba, P-dg de RCI Banque. |
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