Forvia s'envole en Bourse après un troisième trimestre 2024 moins mauvais que prévu

L’action Forvia retrouve des couleurs, mais pas le chiffre d’affaires. L’équipementier automobile français a annoncé une baisse de 2,6 % de son chiffre d’affaires au troisième trimestre. Une mauvaise nouvelle à première vue, mais meilleure que le reste du secteur. L’action a immédiatement décollé de près de 9 % à la Bourse de Paris. Il faut dire qu’elle avait fondu de 55 % depuis le début de l’année. 

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Pénalisé par Stellantis et Tesla

Forvia a ainsi enregistré 6,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Le groupe explique avoir été pénalisé par la baisse des ventes de Stellantis aux Etats-Unis (où le groupe automobile a immatriculé 20 % de véhicules en moins) et de Tesla. 

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"Au troisième trimestre 2024, nous avons continué d’afficher une solide surperformance organique des ventes de 420 points de base par rapport à une production automobile mondiale en baisse de 4,6 % sur un an. Celle-ci démontre notre capacité à résister dans un environnement difficile, que nous avons décrit dans notre récent communiqué de presse du 27 septembre", a souligné dans un communiqué Patrick Koller, directeur général de Forvia.

Cette surperformance permet au groupe de confirmer ses objectifs annuels fixés lors de son récent ajustement (profit warning), à savoir un chiffre d’affaires entre 26,8 et 27,2 milliards d’euros, soit une fourchette en baisse d’environ un milliard d’euros. Forvia vise également une marge opérationnelle comprise entre 5 et 5,3 %, contre une cible nettement supérieure (entre 5,6 et 6,4 %).

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Point important, l’ex-Faurecia table sur 30 milliards d’euros de prise de commande cette année. Sur les trois premiers trimestres, 36 % des prises de commandes ont été effectuées en Chine.

Le désendettement, priorité de Forvia

Patrick Koller continue de faire du désendettement du groupe, la principale priorité stratégique des prochaines années. Le plan de restructuration qui doit supprimer 10 000 emplois d’ici 2028, sur 157 000 salariés suit son cours. Le neuvième équipementier automobile du monde assure que la moitié du plan aura été réalisée avant la fin 2025.

Le marché n’a jamais digéré le rachat de l’allemand Hella durant l’été 2022 et dont le prix avait été jugé trop cher, environ 7 milliards d’euros.