PSA dégage un solide bénéfice en 2020
PSA a bien résisté en 2020 malgré la crise. Malgré un chiffre d'affaires en repli de 18,7 %, à 60,7 milliards d'euros, et des ventes mondiales en chute de 27,8 %, PSA a dégagé un bénéfice net de 2,022 milliards d'euros, certes en baisse de 1,5 milliard par rapport à 2019.
"Les résultats de 2020 démontrent de nouveau la résilience de PSA", s'est félicité Carlos Tavares, ex-patron de PSA devenu directeur général de Stellantis. "Cette bonne santé financière représente une contribution essentielle au lancement de Stellantis". Le constructeur a maintenu son niveau de profitabilité "malgré la lourde chute des marchés automobiles, et grâce à des ventes plus profitables et des économies", souligne sa direction.
Les ventes mondiales du groupe français ont dégringolé de 27,8 %, à 2,5 millions de véhicules. Les volumes ont notamment chuté en Europe (-29,7 % à 2,1 millions), où le groupe a réalisé près de 85 % de ses livraisons, et en Chine (-57,7 % à 45 965), le premier marché mondial.
Lire aussi : Des ventes en chute libre pour PSA en 2020
Dans le même temps, FCA a annoncé un bénéfice net de 24 millions d'euros en 2020, signe que le groupe a aussi résisté à la crise du secteur automobile provoqué par la pandémie de coronavirus. "Ces résultats mettent en évidence la solidité financière de Stellantis, qui réunit deux entreprises fortes et saines. Stellantis prend un départ lancé et se concentre totalement sur l'atteinte de l'ensemble des synergies annoncées", s'est félicité Carlos Tavares.
Le nouveau groupe vise une marge opérationnelle courante entre 5,5 % et 7,5 % en 2021, "en l'absence de tout confinement significatif lié à la COVID-19". Stellantis prévoit un rebond du marché de 10 % en Europe, 8 % en Amérique du Nord, 20 % en Amérique du Sud, et 5 % en Chine. Son conseil d'administration a approuvé une distribution d'un milliard d'euros de dividendes à ses actionnaires, sous réserve de l'approbation de l'assemblée générale prévue le 15 avril 2021. Les salariés recevront 430 millions d'euros de participation et d'intéressement, soit 3.000 euros brut minimum par salarié en France. (avec AFP)
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