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Croissance à deux chiffres pour l'apprentissage

Publié le 10 février 2020

Par Romain Baly
2 min de lecture
En rassemblant 485 000 jeunes en 2019, l'apprentissage a réalisé une année record, avec une croissance de 16 %. Tous les secteurs d'activité profitent de ce contexte porteur.
L'évolution de 16 % affichée par l'apprentissage correspond à 50 000 jeunes de plus.

 

C'est un bilan qui était très attendu et qui tombe à point nommé. Au moment même où se tenait la 5e Semaine des services de l'automobile et de la mobilité (SSAM), la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a dévoilé les chiffres de l'apprentissage pour le compte du dernier exercice. Attendu à la hausse, ce résultat s'est avéré supérieur aux estimations initiales. Pour la première fois, l'apprentissage affiche une croissance à deux chiffres.

 

50 000 apprentis supplémentaires ont été recensés en France l'an dernier, soit 16 % de plus qu'en 2018, portant à 485 000 les effectifs. Le Ministère note par ailleurs que cette évolution positive est observée dans toutes les régions de l'Hexagone et profite à tous les secteurs d'activité. Dans le monde de l'automobile, le CNPA s'est félicité de ces chiffres, rappelant au passage que "le secteur des services de l’automobile affiche depuis des années une évolution constante et durable du nombre de contrats en alternance, en particulier de l’apprentissage".

 

Un atout pour l'insertion

 

En attendant les résultats consolidés de 2019, le syndicat suresnois indique que l'apprentissage représentait en 2018 près de 50 % des effectifs en formation avec 28 000 jeunes et une hausse annuelle de 9 %. Autre donnée importante, plus de 7 apprentis sur 10 se sont insérés dans les sept mois qui ont suivi la fin de leur cursus, dont 91 % par le biais d'un Certificat de qualification professionnelle (CQP), qui reste en la matière le meilleur dispositif.

 

En marge de cette annonce, le CNPA a aussi salué la mesure proposée par Muriel Pénicaud de rendre amortissables toutes les dépenses de formations liées à des investissements corporels ou incorporels. "La filière des services de l’automobile, ce sont des entreprises qui investissent sur les compétences et innovent chaque jour pour préparer les métiers de demain, qui feront la mobilité du futur", conclut le syndicat.

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