VUL : ils coûtent moins chers à l’usage

Le coût d’usage des VUL thermiques a lui aussi baissé en 2014. En effet, d’après le TCO Scope 2015, une étude de l’Observatoire du véhicule d’entreprise (OVE) qui suit le coût d’usage des véhicules en tenant compte de tous les paramètres intervenant dans le TCO d’un véhicule (dépréciation, frais financiers, entretien, carburant…), l’an dernier, le prix de revient kilométrique (PRK) moyen de l’ensemble des VUL étudiés s’est élevé à 0,264€ HT/km, correspondant à une baisse de 0,53% par rapport à 2013 (0,266€ HT/km). Le prix de revient kilométrique moyen de 2014 a été établi sur la base d’un coût total moyen pondéré de 26424€ pour un véhicule parcourant 100000 kilomètres sur quarante-huit mois.

Et il n’y a pas vraiment eu de "chamboulement" dans la composition du coût total moyen pondéré des VUL thermiques entre 2013 et 2014. Sa principale composante reste la dépréciation, à savoir le différentiel entre la valeur immobilisée et la valeur prévisible de revente du véhicule après quarante-huit mois de détention. La dépréciation participe toujours à plus de 45% au coût total moyen pondéré des VUL (voir ci-dessous la décomposition dudit coût en montants et pourcentages, ainsi que le PRK moyen par grandes catégories de VUL). "La moyenne pondérée des taux d’émission de CO₂ des VUL sur 2014 est par ailleurs déjà en deçà du seuil de 147g/km fixé par les députés européens pour 2020", indique aussi l’OVE.
 

Décomposition du coût total moyen pondéré des VUL en 2014 (26 424 €) 

Prix de revient kilométrique (PRK) moyen par catégories de véhicules en 2014

Source : TCO Scope.