Les VE et les hybrides deviennent très compétitifs
Les véhicules électriques et les hybrides ont retrouvé de la compétitivité par rapport à leurs pendants thermiques. L’Observatoire du Véhicule d’Entreprise (OVE) le révèle via la remise à jour de son étude dénommée "TCO Scope". Cette enquête – elle évalue le coût d’usage des véhicules exploités par les professionnels via un indicateur dénommé “Prix de revient kilométrique Entreprise” ou PRKE – avait été réalisée avant l'instauration des nouveaux bonus écologiques en août 2012 (le coût d'usage a été calculé sur la base d'une remise constructeur de 10 %, d'une durée de 48 mois et d'un kilométrage de 60 000 km pour les VE).
Le Kangoo ZE affiche désormais un PRKE de 0,321 euro TTC/km, contre 0,342 euro lors de la publication de la première mouture du TCO Scope. Ce véhicule utilitaire électrique est donc plus compétitif que son équivalent thermique doté d'une motorisation dCi. Le PRKE du Kangoo dCi est en effet de 0,342 euro TTC/km. Toujours côté Renault, la Zoé est elle aussi plus compétitive que son pendant thermique, à savoir une Clio IV dCi 90 Dyn : la Zoé affiche un PRKE de 0,371 euro TTC/km et la Clio IV un PRKE de 0,402 euro TTC/km.
Pour ce qui est de l'hybride, où le coût d'usage a été calculé sur la base d'une remise constructeur de 10 %, d'une durée de 48 mois mais d'un kilométrage de 100 000 kilomètres, l'OVE a calculé le PRKE de la Peugeot 3008 Hybrid4 HDi de 163 ch à 0,448 euro TTC/km (0,526 euro pour la 3008 2.0 HDi 150 ch Féline) et celui de la Peugeot 508 Hybrid4 Féline à 0,564 euro TTC/km (0,566 euro pour la 508 2.0 l 163 ch Féline). Ceux de la Citroën DS5 Hybrid4 2.0 l Executive et de la Toyota Yaris Hybride Dynamic ont été établis à respectivement 0,565 et 0,263 euro TTC/km.
Les coûts d'usage de leurs équivalents thermiques ? Ils sont de 0,548 euro TTC/km côté Citroën et de 0,263 euro TTC/km côté Toyota. "Les couts d'usage des véhicules électriques ne sont plus le premier frein à leur croissance, conclut Philippe Brendel, le président de l'OVE. Il faut maintenant se concentrer sur le deuxième handicap : l'autonomie réelle des véhicules, qui est encore trop faible."
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