L'Allemagne soutient le VE, elle
Le VE traîne la patte outre-Rhin. Le marché allemand, qui est à ce jour le plus grand de l'Union européenne, n'enregistre pas de bons résultats dans ce secteur. Pour combler ce retard, le gouvernement prévoit une batterie de mesures incitatives à l'achat de véhicules hybrides ou tout électrique. Parmi les dispositions émises par les hauts responsables, l'ouverture des voies de bus aux véhicules électriques, des places de parking spécifiques, un stationnement gratuit et une plaque d'immatriculation distinctive. Une initiative vivement saluée par la fédération allemande de l'automobile (VDA), qui estime que cela peut donner "de l'élan à la voiture électrique", comme le précise Matthias Wissmann, son président.
Du côté des villes, on soutient "les efforts du gouvernement pour augmenter le nombre de véhicules électriques", affirme Stephan Articus, président de l'association des villes allemandes. Ces dernières s'opposent toutefois à l'instauration d'une plaque particulière, préférant une vignette utilisable par des véhicules immatriculés à l'étranger. Elles sont aussi réfractaires à autoriser la circulation sur les voies de bus.
Malgré les efforts consentis par les constructeurs nationaux en matière de VE, l'Allemagne peine à trouver son rythme de croisière. Les derniers chiffres du KBA viennent d'ailleurs confirmer cette tendance. Au 1er janvier 2014, 12000 électriques et 86000 hybrides étaient en circulation, soit 1,6% du parc auto. Difficile alors d'imaginer pouvoir atteindre l'objectif fixé par Angela Merkel, voir un million de VE sur les routes d'ici 2020.
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