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Industrie

La prime à la conversion officiellement abandonnée en 2025

Publié le 14 novembre 2024

Par Catherine Leroy
3 min de lecture
Bercy confirme l’arrêt de la prime à la conversion pour 2025. Seuls le bonus écologique et le leasing social resteront en vigueur pour l’achat d’une voiture électrique. Mais le montant de l'aide reste inconnu.
Bercy confirme l’arrêt de la prime à la conversion pour 2025. Seuls le bonus écologique et le leasing social resteront en vigueur pour l’achat d’une voiture électrique.
Bercy confirme l’arrêt de la prime à la conversion pour 2025. Seuls le bonus écologique et le leasing social resteront en vigueur pour l’achat d’une voiture électrique.

Le ministère de l’Économie confirme la suppression de la prime à la conversion, accordée lors de l'achat d'un véhicule peu polluant en échange d'une vieille automobile, dans le projet de budget 2025.

 

"Le gouvernement met en extinction le dispositif de prime à la conversion, qui repose sur une condition de dépose d’un véhicule polluant, pour se concentrer sur le bonus écologique", a indiqué un porte-parole de Bercy à l'AFP.

Seuls les dispositifs de bonus écologique et de leasing social resteront en vigueur pour les automobilistes désirant acquérir un véhicule électrique.

 

Lire aussi : La maison automobile brûle et le gouvernement ne répond pas

 

Le bonus écologique, "est maintenu, choix que n’ont pas fait certains de nos voisins comme l'Allemagne par exemple", a justifié le porte-parole de Bercy, qualifiant ce bonus de "principal outil pour soutenir les ménages dans la décarbonation de leur mode de vie et le développement du marché du véhicule électrique".

 

Un bonus et un leasing social encore flous

 

Jusqu’à la fin de l’année 2024, ce bonus est de 4000 euros. Mais avec la prime à la conversion, le bonus  pouvait atteindre, selon les revenus des ménages, jusqu’à 7 000 euros. Aucune information ne circule cependant sur le montant de ce bonus pour 2025.

 

Bercy affirme travailler "parallèlement sur l'utilisation de certificats d'économie d’énergie afin de continuer à soutenir les ménages, en particulier modestes, dans la location de véhicules propres".

 

Sur l'enveloppe globale budgétaire affectée à l'achat de voiture électrique, qui atteindrait 700 millions d'euros, 300 millions d'euros pourraient s'ajouter par le biais de certificats d'économie d'énergie. Ces certificats existent déjà notamment par le biais des fournisseurs d'énergie. L'aide, également sous condition de ressources, se calcule selon la quantité d'économie d'énergie réalisée. Autant dire qu'une nouvelle usine à gaz est en passe de se mettre en route.

 

"Ce système renvoie cependant aux entreprises privées une part du financement", fait remarquer Xavier Horent, délégué général de Mobilians. Ce dernier une nouvelle fois se demande "où sont les concertations et les considérations promises par le Premier ministre ?"

 

Plus d'un million de primes depuis 2018

 

La prime à la conversion des véhicules (immatriculés avant 2011 pour les diesel ou avant 2006 pour les moteurs à essence) était distribuée en échange de l'achat d'un véhicule peu polluant.

 

Le montant maximal de cette prime a baissé en 2024. Elle atteignait entre 1 500 et 5 000 euros, selon les revenus du foyer fiscal. Le dispositif a eu du succès. Plus d'un million de primes ont été distribuées entre 2018 et 2022 selon les chiffres du ministère de l’Écologie.

 

Les véhicules mis à la casse étaient des diesel à 75% et avaient 19 ans en moyenne. Les véhicules achetés étaient neufs à 70%, et 66% à "zéro émission" (électriques ou à hydrogène).

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