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Industrie

Foxconn lorgne toujours Nissan

Publié le 12 février 2025

Par Nabil Bourassi
2 min de lecture
Le groupe taïwanais, spécialiste de l'électronique grand public, aurait réitéré son intention de se rapprocher de Nissan dans le cadre d'une coopération. Le patron de Foxconn a ainsi rejeté le principe d'une fusion. Pour l'heure, Nissan est hostile à cette proposition.
Nissan Renault Foxconn
Nissan suscite la convoitise de Tesla. ©Nissan

Nissan attire les convoitises... Alors que les discussions entre Honda et son compatriote en difficulté sont proches de la rupture, le taïwanais Foxconn réitère son intérêt pour Nissan. Dans une interview à l'agence Bloomberg, le président du géant mondial de l'électronique, Young Liu, a indiqué qu'il souhaitait "coopérer" avec Nissan.

 

 

À cette fin, il a déclaré être prêt à considérer l'opportunité d'un rachat de la participation de Renault dans le groupe automobile japonais. Cette hypothèse avait déjà été évoquée en décembre dernier au moment où Honda et Nissan annonçaient leurs fiançailles. À l'époque, des experts estimaient que le rapprochement entre les deux ex-frères ennemis de l'automobile japonaise avait été poussé par le gouvernement japonais afin d'éloigner une prise de contrôle de Nissan par Foxconn. Dans cette interview, Young Liu a répété qu'il ne souhaitait pas fusionner avec Nissan mais simplement "coopérer".

 

Renault a déjà refusé l'offre de Foxconn

 

Un représentant de Foxconn s'était rendu à Paris fin 2024 pour rencontrer la direction de Renault dans l'optique d'un rachat de la participation de 35 % dans le capital de Nissan. Le groupe français n'a pas souhaité agir sans le consentement de son partenaire historique et a donc rejeté cette proposition.

 

Foxconn est connu pour être l'un des principaux sous-traitants de pièces électroniques au monde. C'est lui qui assemble une grande partie des iPhone pour le compte d'Apple. Cette entreprise gigantesque, qui compte autour d'un million de salariés, s'est lancée en 2021 sur le marché automobile sous sa propre marque. Elle avait alors présenté trois modèles et indiqué viser une part de marché mondiale de 5 % des voitures électriques.

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