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Industrie

Carrosserie : Profonde évolution des équipements

Publié le 8 octobre 2013

Par Jean-Marc Felten
2 min de lecture
Pour anticiper l’arrivée de véhicules plus complexes à réparer, les carrossiers doivent prévoir un nouvel équipement de leurs ateliers. Le matériel existant doit évoluer et les opérations de diagnostic, climatisation ou éclairage entrent dans les nouveaux champs de compétences des pros de la carrosserie.
L’outil de diagnostic électronique devient incontournable pour les carrossiers.

Il se dit que l’équipement des carrossiers est dicté par les exigences des clients et la productivité, mais une chose est sûre, les véhicules sont plus complexes, que ce soit en structure de caisse ou en intégration de composants électroniques. “La complexité technologique et structurelle des nouveaux véhicules, l’évolution constante des produits peinture, les nouvelles méthodologies de réparation, les aspects normatifs et réglementaires, constituent les facteurs clés qui exigent des équipementiers de savoir anticiper et d’être porteurs de solutions “métiers” innovantes”, prévient Philippe Joret, directeur commercial d’Omia, fabricant de cabines de peinture.

Les investissements doivent se programmer

Pour commencer, il y a plus d’électronique dans les voitures, des systèmes qui impactent directement l’activité de réparation carrosserie, et les technologies de structure des caisses relèguent la réparation du tôlier formeur à la préhistoire. L’équipement de l’atelier doit suivre cette évolution. Cela passe par de nouveaux outils ainsi que par une remise à niveaux d’appareils aujourd’hui dépassés. Si de nombreux investissements sont à envisager, il faut anticiper et fixer des priorités pour fluidifier les changements et intégrer correctement tout ces nouveaux matériels chez les compagnons.

“Société d’origine hollandaise, nous constatons des différences de culture entre les Pays-Bas où les structures, plus importantes qu’en France, ont l’habitude d’investir pour être productives, note Benoît Perse, gérant de la filiale française d’EMM. Les achats se font souvent sur le court terme avec un choix de matériels que l’on confie au distributeur. Toutefois, l’évolution des technologies dans la peinture et les contraintes des normes sont des facteurs qui incitent le carrossier à s’équiper. La tendance est plutôt à la hausse dans ce domaine.” Si les ateliers français ne sont pas les mieux lotis, une nouvelle population de patrons prend conscience des enjeux de l’équipement dans leur efficacité. Le marché de la réparation collision étant en baisse régulière, ceux qui investissent seront les mieux placés pour rester compétitifs. “Tout n’est pas possible en même temps, note Philippe Joret. Les grands groupes de distribution automobiles ont défini des stratégies en ce sens et sont très puissants.”

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