Victoire en appel contre Chevrolet
Mis à jour le 16/11/2017
Deux ans et demi d'attente et un grand soulagement : la cour d'appel de Paris vient de rendre sa décision dans l'affaire qui oppose toujours Chevrolet et 17 distributeurs automobiles. Cet arrêt concerne un ex-distributeur Chevrolet, basé près de Montpellier (Société GY2). Sur cette affaire, la cour d'appel ne laisse aucune ambiguïté.
"La société Chevrolet France, à l'origine d'un grave déséquilibre contractuel au détriment des distributeurs, et la fin du réseau ne constituant pas pour elle un cas de force majeure, n'a pas exécuté ses obligations contractuelles durant le préavis, rendant impossible la poursuite du contrat", indique dans son arrêt la cour d'appel. "Il convient également de dire que la société Chevrolet France n'était pas fondée à résilier [...] le contrat des intimés pour faute."
La cour d'appel de Paris a décidé de retenir comme principe d'indemnisation la perte de marge sur les activités de la société. A ce titre, la cour demande à Chevrolet de payer la somme de 485 810 € en réparation de son préjudice. Mais, en même temps, la présidente de la cour d'appel exclut de cette indemnité les postes relatifs aux pièces de rechange et à l'après-vente tout comme la perte de marge sur l'entretien des véhicules qui auraient pu être vendus par le concessionnaire entre le 1er avril 2014 (date de résiliation) et le 31 décembre 2015 (date de l'arrêt de la distribution de Chevrolet en France).
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