Porsche Holding Salzburg a tenu bon en 2022

Porsche Holding Salzburg (PHS) dresse son bilan 2022, quand bien même l’année n’est pas encore terminée. Le distributeur automobile, filiale du groupe Volkswagen, annonce avoir écoulé 652 800 véhicules neufs, un volume en baisse contenue de 3,3 %, et 186 600 modèles d’occasion, soit un total en repli plus prononcé de 12,4 % par rapport à 2021.

"Malgré la situation économique précaire, nous avons obtenu un résultat solide dans tous nos segments d'activité et dans presque tous les pays et progressons bien sur la voie de la transformation", résume Hans Peter Schützinger, le président du conseil d'administration de PHS.

530 concessions dans 29 pays

Le groupe de distribution explique avoir été confronté, comme l’ensemble de la profession, "à des goulots d'étranglement prolongés dans la production et de longs délais de livraison" en ce qui concerne les véhicules neufs. Une pénurie qui a poussé les carnets de commandes "à des niveaux records" assure PHS. Du côté du VO, la pénurie d’approvisionnement explique en grande partie la baisse des volumes.

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A la tête de 530 concessions (+6 en 2022) réparties dans 29 pays, pour un total de 35 100 salariés (+3,4 %), PHS confie avoir axé sa stratégie sur les marques premium et luxe pour assurer sa rentabilité. "Nous avons plus que compensé la baisse des ventes unitaires dans les régions en nous concentrant sur les marques et modèles de véhicules à marge plus élevée pour les véhicules neufs et d'occasion, ainsi qu'en surveillant de près les coûts", révèle Hans Peter Schützinger.

Dans ce contexte, Porsche Bank Group a, elle aussi, tiré son épingle du jeu avec un record de 2 millions de contrats en portefeuille (+2 %). Les actifs gérés par la captive financière s’élèvent à ce jour à 7 milliards d’euros. Notons qu’environ 45 % des véhicules du groupe Volkswagen livrés par Porsche Holding Salzburg sont financés par Porsche Bank.

Vers une année 2023 perturbée

Pour 2023, PHS ne prévoit pas d’amélioration notable. "2023 sera à nouveau tout sauf une année normale", prévient le distributeur qui évoque l’impact durable de la guerre en Ukraine, les pénuries d’énergie ou encore l’inflation.

Hans Peter Schützinger assure avoir constaté au cours du second semestre 2022 "une réticence latente des acheteurs de la part des particuliers comme des entrepreneurs, qui se poursuivra en 2023". Et d’indiquer que "l'achat d'une voiture neuve ou même d'occasion n'est pas une priorité absolue dans les circonstances actuelles."