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Distribution

PGO à Paris !

Publié le 21 avril 2011

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le constructeur artisanal de voitures de sport s’invite dans la capitale et s’offre un lieu de choix. Un début, car d’autres projets sont en cours.
A Paris, PGO ne réalisera que des ventes, laissant l’entretien à des partenaires locaux.

Hyundai Automotion a quitté les lieux. PGO vient s’y loger. Les locaux tant convoités de l’avenue menant de la Porte Maillot au quartier de la Défense, à Neuilly-sur-Seine (92), ont trouvé preneur. Nombreux sont ceux qui lorgnaient sur cet emplacement stratégique, mais c’est finalement la petite marque française qui en est désormais locataire.

L’inauguration de ces 130 m2 de surface commerciale a eu lieu jeudi dernier en présence de Mohamed Zouhir Boudemagh, président du directoire de PGO Automobiles, qui n’a pas manqué de rappeler l’importance de ce nouveau point de vente dans le développement de la marque. Le site PGO de Paris, exclusif, deviendra en effet le “centre névralgique” de la plaque de distribution que le constructeur aspire à former au nord. Une succursale de référence pour les futurs partenaires.

Le bâtiment nichera l’ensemble de la gamme dans une atmosphère volontairement feutrée, reflet de l’esprit intimiste de la marque, mais ne prévoit pas d’atelier. “Les clients ont leurs habitudes chez les quelques partenaires que nous comptons en Ile-de-France”, argue Loïc Pérois, membre du directoire de PGO. L’effort sera avant tout commercial et les ambitions très hautes. Les dirigeants attendent une trentaine d’immatriculations en 2011 et des volumes de 50 unités, à terme. Pour mémoire, à l’heure actuelle, PGO vend à l’année 80 unités avec ses trois modèles, Cévennes, Hemera et Speedster II.

Un chiffre qui pourrait vite prendre de l’ampleur. D’abord parce que le site de Lyon, ouvert l’an passé, s’apprête à déménager. Il doit au cours de l’été rouvrir en plein cœur de la cité lyonnaise, draguant ainsi une clientèle venue du sud et de la Suisse, particulièrement. La reprise de locaux est en cours de négociation, a assuré Loïc Pérois qui suit le dossier. La surface au sol serait d’environ 130 m2.

Des points de vente étant déjà ouverts à Toulouse et Tours, les recherches de partenaires s’orientent aujourd’hui sur d’autres zones de chalandise à fort potentiel. La direction liste parmi les priorités, Bordeaux, Strasbourg mais surtout la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, sans pouvoir toutefois livrer de délais sur des ouvertures prochaines.

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