Monspecialisteauto.com veut devenir "le couteau suisse de la reprise"
Le moins que l'on puisse dire est que les clients inspirent les développements. A peine quelques semaines après avoir lancé une solution de chiffrage des frais de remise en état pour les concessionnaires et autres distributeurs de véhicules d'occasion, Monspecialisteauto.com va rempiler avec une nouvelle fonctionnalité. Selon Jean-Michel Cochet, cofondateur de Monspecialisteauto.com, il sera possible dès le mois de juillet 2019 de générer directement un ordre de réparation en fin de calcul d'estimation.
Concrètement, il s'agit pour le commercial qui utilise l'application de transmettre des consignes aux équipes chargées des travaux à l'atelier. "Nous avons une vision de personnalisation et les commerciaux pourront de fait commander des réparations en fonction du prix cible à afficher sur le parc VO", explique au Journal de l'Automobile Jean-Michel Cochet. Ce développement supplémentaire traduit la volonté de Monspecialisteauto.com de pénétrer le marché des usines de reconditionnement. D'ailleurs un grand groupe de distribution du sud de la France a décidé d'en équiper son centre dédié à la tâche.
Moins de 1% de refus
Monspecialisteauto.com s'appuie sur des interfaces API pour communiquer avec les DMS et logiciels métier, dont 3D Soft qui permet la mise en œuvre de cette nouvelle fonction. "Nous voulons être le couteau suisse de la reprise", proclame Jean-Michel Cochet. D'où ses prises de contacts avec les représentants d'Histovec, le système anti-fraude développé par le ministère de l'Intérieur. Des discussions laissées pour l'heure en suspens faute de possibilité de créer des passerelles. En effet, pour avoir les bonnes versions des finitions de véhicules depuis la base de données publique, il faut attendre la disponibilité des API. Ce qui tarde à venir.
Fondée en 2016, la start-up Monspecialisteauto.com totalise, depuis peu, plus de 10 000 inspections. Un volume qui augmente selon un rythme de croissance mensuel de 150 %. "Nous refusons moins de 1 % des demandes et nous intervenons en moins de 48 heures", rapporte le cofondateur qui recense 1 000 spécialistes à son service sur le territoire national. Bénéficiaire d'une levée de fonds de 600 000 euros, en février 2018, l'entreprise adopte une posture de consolidation.
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