Les concessionnaires algériens deviendront des industriels
Les concessionnaires algériens sont donc sommés d’investir d’ici fin 2016, en "mettant en place une activité industrielle ou de service qui a un lien direct ou indirect avec l’industrie de l’automobile. Ce qui permettra de freiner un tant soit peu l’élan des importations automobiles sur le marché local", comme le rapporte notre confrère algérien El Watan. Une initiative qui, si elle ressemble fortement à de l'ingérence, a pour but de promouvoir la production nationale et de favoriser la création d’emplois.
Mais on peut légitimement s'inquiéter d'une mesure qui va susciter la grogne des concessionnaires. En effet, peu d'entre eux disposent des moyens d’une telle politique, dans le contexte que l'on connaît. Sans compter qu'ils n'ont, pour la plupart, aucun antécédent dans l'Industrie….
D'éventuels investisseurs étrangers du secteur pourraient également décider de jeter l'éponge, même si la loi introduit aussi un allègement des procédures d’agrément en faveur des projets d’investissements étrangers directs ou d’investissement en partenariat avec des capitaux étrangers.
Parmi les autres mesures phares de la LF 2014, on trouve également d'autres initiatives, comme par exemple "la limitation de l’importation des véhicules aux seuls concessionnaires automobiles" et "l’interdiction à ces derniers d’importer pour le compte d’autres concessionnaires en dehors de leur propre réseau de distribution". Par ailleurs, les concessionnaires doivent désormais s'engager à importer un quota de véhicules roulant au GPL et GNC.
Il y a fort à parier que, dans les trois ans à venir, la distribution automobile algérienne subisse une mutation sans précédent.
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