Le groupe Thivolle cède son affaire Citroën DS au groupe Nomblot
La concentration dans la distribution des marques du groupe Stellantis se poursuit. L'Autorité de la concurrence vient d'annoncer que le groupe Nomblot s'est porté acquéreur du site Citroën et DS de Villefranche-sur-Saône (69), jusqu'à présent détenu par le groupe Thivolle. A noter que le siège de ces deux groupes fortement implantés dans le Rhône et en Saône-et-Loire, ainsi que dans l'Yonne pour le premier et dans la Loire pour le second, se situe à Villefranche-sur-Saône.
"Cette opération s'est réalisée en corrélation avec la stratégie de Stellantis de regrouper les acteurs distribuant les marques du groupe, explique Bruno Nomblot, directeur général du groupe éponyme. De son côté, le groupe Thivolle, qui s'est fortement développé avec Renault au fil des années, détenait cette unique concession Citroën dans son portefeuille depuis plus de 52 ans.
Nomblot devient 100 % Stellantis
De son côté, le groupe Nomblot poursuit sa collaboration avec Stellantis. Suite à la fermeture, en ce début d'année, du site Honda à Joigny (89), qui représentait une quarantaine de véhicules par an, et la reprise de Fiat sur le département de l'Yonne, en addition des marques Jeep et Alfa Romeo, le groupe est désormais un distributeur 100 % Stellantis. L'intégration dans son giron du site de Villefranche-sur-Saône lui permet d'accroître sa présence au sein des marques Citroën et DS.
Avec cette acquisition, le groupe passe ainsi à la vitesse supérieure avec un contrat d'un millier de véhicules neufs pour les deux marques. "Nous n'avions jusqu'à présent que la concession de Joigny qui représente environ 250 véhicules à l'année", rappelle le dirigeant. De plus, il commercialise désormais à Villefranche-sur-Saône, ville de près de 40 000 habitants, toutes les marques du groupe Stellantis.
Le groupe Nomblot, qui va fêter son siècle d'existence cette année, figure à la 53e place de notre Top 100. "Notre stratégie est de rester un acteur local et familial", souligne Bruno Nomblot. Pour l'instant, le groupe prévoit de conserver l'activité sur le site actuel de Villefranche-sur-Saône qui emploie une quarantaine de personnes.
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