Le bonus écologique manquera-t-il vraiment aux acheteurs de VO ?
Le bonus écologique pour les voitures d'occasion ne manquera pas aux Français. Plus de la moitié d'entre eux ne considérait pas ce dispositif dans son projet d'achat. Cette statistique sort tout droit d'un sondage réalisé entre les 21 et 25 février 2024 par ParuVendu pour le Journal de l'Automobile. 54 % des 1 452 interrogés n'en faisaient pas un élément déterminant au moment d'arrêter un choix en point de vente.
Plus précisément, le rapport d'étude de l'infomédiaire fait état de 23,5 % des acheteurs qui ne le prenaient "pas forcément" en compte et 30,5 % qui l'ignoraient. Les nouvelles dispositions adoptées par le gouvernement n'auront pas d'incidence pour eux.
En revanche, 23,5 % des Français ont fait savoir que le bonus écologique pouvait faire pencher la balance. Selon l'enquête menée sur le site de ParuVendu, 9,4 % l'intégraient pleinement dans l'équation pour l'acquisition d'une voiture d'occasion.
Nullement un moteur de la location
Le dispositif était majoritairement connu du grand public. Avec plus ou moins de précision, il est vrai. À peine 20 % des 1 452 personnes ont répondu "très bien" maîtriser les ressorts. 26,4 % estimaient quant à eux manquer de connaissances. Un cumul de 46,4 % qui pèse davantage que les 34 % de Français qui ignoraient tout du mécanisme.
Le bonus écologique est-il un levier pour augmenter les ventes de voitures électriques d'occasion (VEO) ? Peu de chance. À 72,8 % les visiteurs du site ParuVendu ont répondu par la négative. Les nuances se répartissent entre 48,2 % de rejet total de l'idée et 24,6 % de faible considération. En face, ils étaient 8,2 % à afficher leur volonté de basculer vers un VEO. 11,3 % des consommateurs interrogés ont déclaré qu'un bonus pourrait les aider.
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En tous cas, l'aide gouvernementale risque de ne pas influer sur les modèles économiques. Si le bonus écologique est conditionné à la signature d'un contrat de location, les Français ferment la porte. 78,1 % des acheteurs de voitures d'occasion se disent réticents, dont 58 % de personnes répondant un "non" catégorique.
Les formules locatives accolées à un bonus ne séduisent spontanément que 4,9 % de l'échantillon représentatif. 10,2 % admettent que la vente pourrait prendre cette tournure, sous condition.
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