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Distribution

GPDA 2022 : Prix de la saga familiale pour le groupe Faurie, quatrième du nom

Publié le 24 novembre 2022

Par Christophe Bourgeois
3 min de lecture
Depuis 95 ans, le groupe Faurie est devenu un acteur incontournable dans le poids lourd et au sein du réseau Renault. Aujourd’hui, 21e groupe dans notre Top 100, l’histoire de cette belle entreprise familiale se poursuit avec la quatrième génération qui n’a pas encore 30 ans. Le groupe remporte le prix de la saga familiale.
(de gauche à droite) : Guillaume Cazeneuve (Opteven), Victor Faurie, Marc Faurie et Clara Faurie (groupe Faurie) (© Mélanie Robin)

L’histoire commence en 1927. Cyprien Faurie, 22 ans, hérite. Avec son petit pécule, le jeune homme investit dans un garage. Il n’a pas son certificat d’études, mais il est passionné d’automobile. Lorsqu’il tourne pour la première fois la clé de la porte de son affaire, pouvait‑il imaginer que près d’un siècle plus tard, ses arrière‑petits‑enfants accompagneraient son petit‑fils dans la poursuite de la destinée d’un groupe automobile et poids lourd qui est aujourd’hui le 21e plus important distributeur de France et qui pèse 744 millions d’euros de chiffre d’affaires ? Probablement pas. C’est pourtant ce qui s’est passé.

 

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La quatrième génération a, en effet, rejoint le groupe Faurie depuis quelques années. "Mon deuxième fils, Victor, qui a aujourd’hui 28 ans, a intégré la société il y a quatre ans, présente Marc Faurie, le dirigeant actuel. Il a commencé pendant deux ans dans notre point de vente de poids lourds à Créteil (94), puis, pendant la période du Covid, il a été directeur de la concession Renault de Tulle (19). Je souhaitais qu’il ait une vision des deux activités du groupe."

 

Depuis l’année dernière, il est désormais responsable du pôle Renault qui représente 50 % du chiffre d’affaires du groupe. L’histoire se répète, car elle est assez similaire à celle de Marc. En 1987, il reçoit un appel de son père, Lucien, qui venait de racheter les concessions de poids lourds Renault de Cahors (46) et de Montauban (82). Sensiblement au même âge, il décide de rejoindre l’entreprise créée par son grand‑père, alors qu’il venait de trouver du travail en tant qu’ingénieur à Paris. Mais Marc ne voulait pas travailler en direct avec son père. Le fait que l’affaire soit à Montauban et non pas à Brive l’a probablement aidé à prendre sa décision.

 

La succession se poursuit

 

Clara, la dernière des trois enfants, a également choisi de travailler au sein du groupe. Âgée aujourd’hui de 25 ans, elle est, comme son frère, diplômée d’une école de commerce, mais option ressources humaines. "Elle a fini ses études en 2020. Elle cherchait du travail juste au moment du deuxième confinement, je lui ai proposé de nous rejoindre", se rappelle Marc Faurie.

 

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Depuis deux ans, elle est en charge du développement des ressources humaines au sein du groupe. "L’entreprise familiale doit être vécue comme une force, une opportunité, aime à rappeler le dirigeant. Et comme toute opportunité, elle est à saisir. Ou pas." Il se dit heureux que la succession soit bien présente. "Arrivé à la retraite, si j’avais dû vendre l’entreprise à une tierce personne, je l’aurais fait, mais pas forcément de gaieté de cœur."

 

Pour donner envie à ses enfants de l’accompagner dans cette aventure familiale, Marc Faurie avait à chaque fois organisé pour eux un stage au sein de l’entreprise. "Ils étaient pris en charge par des cadres de mes équipes afin de leur montrer toutes les facettes du métier", explique‑t‑il. Cyprien peut être fier de son travail, la relève est assurée.

 

 

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