Carizy passe les 15 000 ventes
Un peu moins de huit ans après sa création, Carizy a bouclé sa 15 000e transaction. La plateforme de commerce de voitures d'occasion confirme ainsi la durabilité de son modèle consistant à jouer l'intermédiaire entre les particuliers.
"Le secteur a été agité. Certains ont disparu, d'autres rencontrent des difficultés, mais Carizy est toujours présent, a commenté Yann Abrassart, le directeur général, lors d'un entretien accordé au Journal de l'Automobile. La part du CtoC reste forte en France et ne varie que très peu dans le temps. Cela ne fait que renforcer notre légitimité".
Les consommateurs ayant recours au service d'intermédiation de Carizy débourse en moyenne 14 000 euros dans l'acquisition d'un véhicule d'occasion. Les profils sont variés puisque la fourchette d'âge va de 25 à 65 ans, comme l'explique Yann Abrassart. Il s'agit de personnes qui ont l'habitude de scruter les sites des infomédiaires pour trouver des voitures affichant 6 à 7 ans d'ancienneté.
En négociation avec le groupe Volkswagen
La plateforme Carizy ne réalise pas l'intégralité de son activité sur le segment du CtoC. Les acheteurs peuvent aussi opter pour des véhicules en provenance d'un canal professionnel. Cela représente désormais une vente sur trois. Il s'agit alors de voitures d'occasion plus récentes (3 ans en moyenne), issues de retour de location qui se monnaient 23 000 euros environ en moyenne, rapporte Yann Abrassart.
Jusqu'à présent, seuls Renault et sa captive financière abreuvaient la plateforme de ce type de voitures. Une idée née de la relation capitalistique entre Carizy et le constructeur, son actionnaire principal. Mais les choses vont prochainement évoluer. "Nous réglons les derniers détails pour exposer des voitures du groupe Volkswagen", lâche Yann Abrassart. Là encore, elles proviendront du constructeur et de ses partenaires financiers.
Plus précisément, Carizy disposera de véhicules d'occasion qui ont initialement été soumis au réseau de distribution sans trouver preneur. Au lieu de les réorienter vers des canaux tiers non captifs, Volkswagen se rapproche de la plateforme pour en tirer tout de même profit. Concrètement, ces véhicules ne seront commercialisés qu'au travers d'un pack comprenant le financement, la garantie et le contrat d'entretien. Un pilote réalisé avec une dizaine d'exemplaires doit valider la mécanique et sa pertinence.
La reprise et autres services
Carizy se donne 30 mois pour boucler 15 000 transactions supplémentaires. "Ma direction souhaiterait que les choses aillent plus vite, mais les conditions de marché nous invitent à faire preuve de prudence", mesure le directeur général de la société installée au quartier de La Défense (92).
Une période durant laquelle il entend multiplier les initiatives. La première doit concerner la reprise des véhicules. Carizy mène des tests avec Autobiz depuis plusieurs mois. D'autres pistes peuvent aussi être explorées avec les concessionnaires, notamment au travers d'une synergie avec Heycar.
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Par ailleurs, le directeur général de Carizy souhaiterait profiter des conditions des VO en retour de location pour pousser la location avec option d'achat (LOA). Autrement, il s'agira de monter des solutions locatives spécifiques avec les établissements financiers.
Le dernier point de réflexion concerne le reconditionnement. Les idées s'avèrent cependant bien plus floues dans ce domaine. Les clients ne sont pas toujours disposés à régler le montant d'une étape de remise en état. "Les mentalités évoluent, note toutefois Yann Abrassart, nous pouvons donc commencer à étudier des offres adaptées".
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