Autovalley change de site et de cible

En février dernier, dans les sous-sols de la rue Wurtz, dans le 13e arrondissement parisien, Philippe Brendel, directeur général d'Autovalley, nous présentait le premier point de vente de la société destiné aux particuliers et nous exposait les ambitions du groupe sur ce nouveau canal de distribution. Peu visible, peu pratique, difficile d'accès et limitée en place, cette première implantation ne remplissait pas véritablement les impératifs nécessaires au lancement d'une activité de vente de véhicules d'occasion à particuliers. Autovalley a donc quitté les sous-sols parisiens pour concentrer son activité sur un site unique à Guyancourt (78). Le changement est radical. Situé le long de la quatre voies qui traverse la ville, sur une surface de 3 000 m2, le nouveau point de vente ne passe plus inaperçu, bénéficie d'un passage important et témoigne des ambitions d'Autovalley sur ce nouveau marché. Pour le groupe BNP Paribas et sa société l'objectif est clair : investir le marché de la vente de VO à particuliers et disposer d'un canal supplémentaire pour la revente des voitures en fin de parcours chez Arval.

Arval change de cible

Une centaine de VO sont proposées sur le site, dont les trois quarts de marque française, et répondent aux standards Autovalley Certified (- de 5 ans, - de 100 000 km, véhicules certifiés non accidentés, contrôle technique systématique…). "Il faut d'ailleurs que nous travaillons un peu plus le bas de gamme et les petits modèles", reconnaît Philippe Brendel. Trois vendeurs, une secrétaire commerciale et deux mécaniciens composent la nouvelle structure yvelinoise. Ces deux derniers gèrent la préparation des véhicules, la peinture ainsi que la petite mécanique, la carrosserie étant sous-traitée localement. Autovalley Guyancourt envisage de distribuer 800 à 900 véhicules en année pleine, presque le double des objectifs assignés au premier site. Toutefois, les responsables préfèrent rester modestes et maintenir une certaine prudence quant à cette ouverture stratégique. "Ce n'est pas parce que nous savons vendre 47 000 véhicules à professionnels, que nous savons vendre un véhicule à particuliers. Nous n'avons pas la volonté de nous lancer farouchement ni même les ambitions de peser fondamentalement sur le marché du véhicule d'occasion. Notre objectif est surtout de diffuser ce business modèle et de l'étendre ailleurs en France, voire en Europe", précise Philippe Noubel, directeur général d'Arval.