Autosphere mise sur le "véhicule augmenté par le service"
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Il y a maintenant deux semaines, Autosphere a réinvesti les écrans français. La marque commerciale du groupe de distribution Emil Frey France a lancé son film publicitaire, "C'est pas la fin", dont la première campagne de diffusion en télévision et sur les médias numériques s'achèvera à la fin de ce mois de février.
Une production inspirée du monde du cinéma qui entend montrer l'automobile sous un autre jour. "Nous voulons surfer sur l'idée de véhicule augmenté par le service", pose Olivier Kempf, directeur marketing et expérience client d'Autosphere, interrogé par Le Journal de l'Automobile. Comprendre que le message ne porte pas tant sur la vente d'un véhicule, mais sur tout ce qui vient ensuite.
"Les constructeurs ont pris l'habitude d'associer la voiture à un mode de vie. Chaque client choisit en fonction de ses aspirations, décrypte Olivier Kempf. Nous avons cassé ces codes. Notre publicité parle aux consommateurs en mettant en avant nos qualités de groupe de distribution présent à leur côté au quotidien."
S'affirmer comme le médecin de famille
Ainsi, dans son film publicitaire, Autosphere liste tous les avantages proposés. Sont ainsi mentionnés la garantie, l'entretien, la revente d'occasion ou le contrôle technique délivré sous forme de prestation gratuite à vie pour les VO reconditionnés achetés dans le réseau.
"L'acquisition n'est pas une fin en soi et notre film publicitaire a été pensé pour que les gens intègrent cette idée", explique Olivier Kempf.
Deux autres vagues de diffusion suivront, au printemps et au début de l'été, révèle le directeur marketing d'Autosphere. Il s'agit de gagner en notoriété et en considération. "Nos études attestent que l'automobile génère de l'anxiété et de la confusion en ce moment. Il faut plus que jamais s'affirmer comme les médecins de famille qui prodiguent les bons conseils", martèle Olivier Kempf.
De manière régulière, Autosphere se positionne dans la liste des annonceurs investissant le plus pour le commerce de voitures d'occasion. La marque bataille avec des enseignes comme Spoticar et Aramisauto ou des plateformes telles que La Centrale, Leboncoin ou Autohero.
"Pour émerger, il faut évoquer le service, répète Olivier Kempf. Les budgets des Français sont contraints, nous les attirons en promettant un volume conséquent de bonnes affaires. Ils veulent du choix."
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