Aramisauto se rapproche de Toulouse
Ça bouge dans le réseau des points de vente physiques d'Aramisauto. En juillet 2019, l'enseigne a inauguré un tout nouveau site, à Labège, en lisière de Toulouse. Il s'agit d'un déménagement d'activité en provenance de Muret. Occupant un espace au sol de 800 m², cette agence comprend un hall de 155 m² et un espace de livraison de 120 m². Une superficie qui n'est pas plus étendue que sur l'ancien emplacement, mais qui rapproche significativement l'enseigne de la clientèle toulousaine.
Interrogé par le Journal de l'Automobile, Romain Boscher, le directeur opérationnel d'Aramisauto, a tenu à rappeler le contexte dans lequel s'est faite l'opération immobilière : "Notre stratégie de développement réseau tend à créer de la proximité avec les consommateurs. Nous le faisons physiquement et en multipliant les canaux". Pour le groupe, le site de Muret était une première phase, en attendant de trouver la bonne opportunité. "Nous avons des critères stricts et ils prévoient que nos agences se trouvent dans les pôles automobiles, c'est-à-dire où se rendent spontanément les locaux pour acheter un véhicule", a ajouté à son explication le directeur opérationnel.
A Muret, Aramisauto livrait entre 1 000 à 1 500 véhicules par an. Le déménagement doit permettre d'accroître la performance commerciale. "Les premières statistiques de fréquentation nous laissent croire que nous avons fait le bon choix", se félicite Romain Boscher. Le pouvoir d'achat des Toulousains parviendra-t-il à faire s'envoler les chiffres ? La prudence reste de mise pour le directeur opérationnel. Les capacités logistiques et l'expérience de l'équipe en place, dont la quasi-intégralité a été conservée à l'issue du mouvement, vont jouer en faveur de l'agence confiée à Fabien Laboyrie, le responsable.
Reims en fin d'année
L'an passé, Aramisauto a ouvert un centre au Mans. Le réseau compte désormais une trentaine de sites. Un autre s'ajoutera avant la fin de l'exercice 2019. "Nous allons nous installer à Reims, lâche Romain Boscher, l'emplacement exact ne peut être encore confirmé". Pour ceux qui connaissent la cité champenoise, la logique du groupe voudrait que le bâtiment s'érige dans la zone commerciale de la Croix Blandin, où toutes les marques automobiles majeures sont représentées.
Si le déploiement n'est pas encore jugé complet, quelles sont donc les agglomérations ciblées par Aramisauto ? Romain Boscher botte en touche, arguant que le groupe détenu par PSA "ne cherche pas des villes spécifiques mais des emplacements correspondants à des taille de marché et respectant de la cohérence logistique". A ce jeu, si le Pays basque présente un fort potentiel de vente, il se situe encore trop loin des autres bases et engendrerait des effets logistiques contre-productifs. Le grand Ouest ou l'Ile-de-France apparaissent donc plus pertinents, aux yeux de la direction d'Aramisauto.