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Véhicules d’occasion : le diesel résiste

Publié le 3 décembre 2019

Par Saïda DJERRADA
2 min de lecture
Alors que le marché de l’occasion progresse au mois de novembre 2019, les véhicules diesel profitent de l’essor, enregistrant même quelques centaines d’immatriculations supplémentaires par rapport à novembre 2018.
En novembre 2019, la part de marché des VO diesel s'établit à 59 %.

 

Avec 463 429 VO immatriculés au mois de novembre 2019, selon les données fournies par AAA Data, le marché progresse de 2 %, alors même que le mois comptait deux jours ouvrés de moins que novembre 2018. Et malgré les multiples incitations, notamment réglementaires, pour se détourner des véhicules roulant au diesel, il semblerait que cette motorisation résiste.

 

Selon AutoScout24, près de 273 200 VO diesel ont été immatriculés au cours du mois écoulé, soit plus de 300 unités qu'en novembre 2018. Certes le diesel perd un peu de terrain au niveau de sa part de marché mais celle-ci s’établit tout de même à 59 %. "La conversion vers les motorisations essence semble se ralentir et les motorisations diesel enregistrent une très légère croissance en volume", commente Vincent Hancart, directeur général d’AutoScout24 France.

 

En ce qui concerne les motorisations essence, avec plus de 179 000 VO échangés, sa part de marché s’établit à 38,7 %, toujours selon AutoScout24, contre près de 38 % au mois de novembre 2018. Selon Vincent Hancart, la ruée vers l’essence se stabilise et se fait de manière beaucoup plus équilibrée que ce que l'on a pu voir notamment l'année dernière.

 

Dans le détail, les ventes globales des véhicules âgés de 6 à 10 ans sont en perte de vitesse (-3 %), notamment car cette tranche d’âge est trustée par les VO diesel. "Environ 75 % des VO de 6 à 10 ans sont des diesel, c'est pourquoi ce segment continue à souffrir", explique le dirigeant d'AutoScout24. D'ailleurs les essence grapillent essentiellement des parts de marché sur cette tranche d'âge.   

 

Les VE en perte de vitesse

 

Concernant les motorisations alternatives, si l’hybride enregistre quelques centaines d’immatriculations supplémentaires, environ 7 000 contre 6 450 unités l’année dernière, sa part de marché reste stable à 1,5 %. En revanche l’électrique est en perte de vitesse et affiche quelques dizaines de secondes mains en moins par rapport à la même période l'année dernière.

 

Avec environ 1 760 VE vendus, l’électrique représente moins de 0,4 % de part de marché. Ce revers est vraisemblablement dû au manque d’offres sur le marché. "Les énergies alternatives marquent le pas après l’engouement observé au cours du dernier trimestre 2018, faute à des offres limitées, confirme Vincent Hancart. Plus que jamais, les stocks des professionnels doivent être en ligne avec la demande du marché qui évolue rapidement", prévient-il.

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