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Le marché VI et VUL plus dynamique que prévu

Publié le 28 juin 2019

Par Mohamed Aredjal
3 min de lecture
A mi-parcours, l’exercice 2019 se révèle plus prolifique que prévu pour les distributeurs de véhicules industriels et utilitaires. Les ventes sur ces deux segments ont en effet progressé, en particulier pour le VUL qui affiche des niveaux records.
Le marché VI / VUL est toujours en croissance à mi-2019.

 

L’observatoire du véhicule industriel (OVI) s’était peut-être montré trop pessimiste. Anticipant un exercice 2019 en décroissance en début d’année, l’organe de surveillance du marché poids lourd, dépendant de BNP Paribas Rental Solutions, a finalement revu à la hausse ses prévisions. Il faut dire que l’année a bien démarré pour les immatriculations de VI de plus de 3,5 tonnes en Europe, avec une progression de 5 % sur les quatre premiers mois.

 

En France, sur les cinq premiers mois de l’année, les immatriculations de + 5 tonnes ont bondi de 14,2 % à 25 400 unités. Sur les douze derniers mois, en glissement, elles atteignent 57 449 unités, un résultat comparable à celui de 2008. Le marché des tracteurs continue de mener grand train avec une augmentation de 14,3 % à 14 037 immatriculations sur la même période. Il faut remonter à l’année 2 000 pour avoir un tel démarrage. Même dynamisme chez les porteurs avec une progression de 14,1 % à 11 363 unités. Le marché du véhicule d’occasion n’est pas reste puisqu’il a vu ses immatriculations grimper de 15,6 % sur le premier quadrimestre, à 19 654 immatriculations.

 

Du côté du VUL (moins de 5 tonnes), les résultats sont encore plus probants. Progressant de 5 % par an depuis 2016, le marché affiche un + 6,9 % depuis le début de l’année, avec notamment avec un pic à près de 48 000 immatriculations en mars et un score actuel sur 12 mois glissants de 470 000 immatriculations.

 

Une baisse de 2,4 % en 2019 pour le VI

 

La raison de telles performances ? Un transport routier de marchandises (TRM) qui croit encore malgré une activité qui s’est ralentie. L’OVI fait d’ailleurs remarque que la pénurie de chauffeurs s’amplifie en France où 76 % des entreprises confient rencontrer des difficultés de recrutement. Le secteur des travaux publics reste également à la hausse, en raison notamment des derniers programmes de construction mis en œuvre (Grand Paris Express, plan France Très Haut Débit, plan de relance autoroutier, etc.).

 

Compte tenu de cette conjoncture, l’OVI a donc revu à la hausse ses prévisions d’immatriculations annuelles de début d’année, avec + 500 unités pour les tracteurs (28 500 immatriculations) et +1000 unités pour les porteurs (24 500). "Ce qui signifie que, sur des niveaux historiques très élevés, la décélération anticipée 2019, estimée en janvier à - 5,5 %, ne sera que de - 2,4 %", conclut l’observatoire.

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