Le marché français des VUL en 2021
Logiquement, le marché français des VUL n’a pas connu une grande année en 2020. Toutefois, il est resté au‑dessus de la barre des 400 000 unités, avec précisément 401 155 immatriculations, soit un repli de 16,1 %. La baisse est donc moins forte que pour le VP, mais le rebond attendu en 2021 sera lui aussi moins important.
En effet, IHS Markit estime que la croissance sera de l’ordre de 3,7 % pour atteindre 416 159 immatriculations. Renault, avec notamment le nouveau Kangoo, sera la marque gagnante de l’année, avec + 14,7 %. Mercedes aura aussi son nouveau Citan et toujours sur le segment des fourgonnettes, VW VUL va pouvoir compter sur le nouveau Caddy. Mais la palme de la croissance reviendra à Toyota avec + 18,1 %, totalisant ainsi plus de 7 900 unités.
L’année 2021 dans le VUL sera aussi marquée par la montée en puissance de l’électrification. Après ses petits fourgons (Expert, Jumpy et Vivaro), PSA va poursuivre l’électrification de sa gamme avec les grands fourgons (Boxer, Jumper) et les camionnettes (Partner, Berlingo et Combo). Le groupe français disposera ainsi de 9 modèles zéro émission. Ford, qui pour l’heure joue la carte hybride avec le Transit Custom, lancera une déclinaison 100 % électrique de son Transit 2T en 2022. Fiat, Nissan et Mercedes ne seront pas en reste, avec notamment les E‑Ducato, e‑NV200, eVito et eSprinter. VW pourra, lui, compter sur l’e‑Crafter et l’ABT e‑Transporter, avant que n’arrive la version Cargo de l’ID. Buzz en fin d’année.
Reste à savoir maintenant si les professionnels vont suivre. Car, pour l’heure, le monde du VUL n’a pas encore basculé dans l’électrique. En effet, avec 8 754 immatriculations de 100 % électriques et 2 905 d’hybrides, les modèles électrifiés (VUL et dérivés VP) ont simplement représenté 2,9 % des ventes en 2020 (2,2 % pour les BEV et 0,7 % pour les hybrides).
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