Volkswagen n’échappe pas à la tourmente estivale

...les autres constructeurs allemands ne sont pas en reste. En effet, Volkswagen mais aussi BMW n'ont pas manqué d'animer les rubriques corruption, escroquerie ou détournement de fonds !
Passons brièvement sur BMW où un employé, responsable des achats, a été viré pour avoir empoché 100 000 euros d'un fournisseur. Cela tient presque de l'anecdote par rapport à l'actualité estivale de Volkswagen. Peter Hartz, l'emblématique directeur des ressources humaines du groupe, a démissionné ! L'homme qui avait donné son nom aux lois sur la réforme du temps de travail en Allemagne est tombé sur fond de corruption. Un scandale qui a également entraîné la démission de Klaus Volkert, le secrétaire général du comité d'entreprise. Peter Hartz avait été en 1993 le principal artisan de la mise en place de la semaine de 4 jours chez le constructeur qui a permis de sauver près de 30 000 emplois. Certains ont parlé de la fin d'une époque chez Volkswagen et l'avenir nous dira si leurs craintes de voir naître une nouvelle politique salariale plus musclée étaient fondées. Mais ce n'est pas tout, certaines filiales du groupe se sont également illustrées. En effet, les agissements de l'ancien directeur des ressources humaines de Skoda, Helmut Schuster, sont également "sortis" cet été. Ce dernier aurait mis en place des sociétés "écran" dans de nombreux pays afin de détourner de l'argent. Par sa faute, Volkswagen a dû verser 2 millions d'euros de dédommagement à l'Etat indien de l'Andhra Pradesh. L'ancien DRH de Skoda avait fait miroiter à cet état l'implantation d'une usine et ce dernier avait alors versé 2 millions d'euros d'aides à Vashishta Wahan, une société présentée comme une filiale de Volkswagen.

C.J.