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Constructeurs

Voiture connectée : les États-Unis interdisent les logiciels et composants chinois

Publié le 14 janvier 2025

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Moins de quatre mois après avoir présenté les résultats d'une enquête diligentée par le département du Commerce, les États-Unis ont pris leur décision. Le pays a décidé de bannir la vente de voitures équipées des technologies de connectivité chinoises et russes.
États-Unis voitures connectées
La future réglementation américaine s'appliquera à tous les véhicules connectés, y compris ceux des constructeurs nationaux. ©General Motors

La sentence est tombée. Quatre mois après la présentation des résultats d'une enquête diligentée par le département du Commerce, les États-Unis ont annoncé l'interdiction prochaine des voitures connectées dotées de logiciels ou de composants d'origine chinoise ou russe.

 

La mesure a été confirmée par l'administration du président sortant, Joe Biden, le 14 janvier 2025. Elle s'appliquera en deux temps chez les équipementiers. À compter de 2027, les restrictions frapperont les logiciels. Puis, en 2029, elles s'étendront aux composants, dont les puces. Les États-Unis interdiront également les essais de véhicules autonomes chinois sur les routes nationales.

 

Des exceptions s'appliqueront

 

Principe de précaution ou acte de guerre commerciale ? Le département du Commerce se fonde sur des enjeux sécuritaires pour justifier sa décision. Il explique vouloir "sécuriser la chaîne d'approvisionnement des véhicules connectés des menaces extérieures". Gina Raimondo, secrétaire au Commerce, a indiqué agir afin de ne pas être tenue pour responsable d'un risque critique de sécurité nationale.

 

Le ministère a par ailleurs précisé que les interdictions ne couvriraient pas les logiciels chinois développés avant l'entrée en vigueur des nouvelles règles, tant que la maintenance n'est pas assurée par une entreprise chinoise.

 

 

Des ajustements réglementaires seront apportés pour exempter les véhicules de plus de 4,5 t. BYD pourra ainsi continuer d'assembler des bus électriques en Californie. À ce jour, aucune voiture de marque chinoise n'est commercialisée aux États-Unis. En outre, il ne s'agit pas de bannir les véhicules chinois et russes, mais leur dotation technologique. Ce qui place aussi dans le viseur des marques automobiles américaines.

 

Regroupés en association, sous la bannière de l'Alliance for Automotive Innovation, GM, Toyota Motor ou encore Volkswagen ont tenté de négocier avec le gouvernement. Ils voulaient notamment parvenir à repousser la date d'entrée en vigueur de ces dispositions.

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