Toyota, Nissan et Honda à 50 % en Chine
Toyota, Honda et Nissan ont relancé les chaînes d'assemblage en Chine, après les avoir suspendues pendant une semaine pour cause de congés des ouvriers liés à l'anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine, le 1er octobre 1949. Cependant, dans un contexte de querelles diplomatiques qui ont entraîné des comportements antijaponais, leurs ventes sur le marché ont nettement reculé. En conséquence de quoi, les trois constructeurs n'ont eu d'autre recours que de diminuer de moitié les cadences des usines, a rapporté le quotidien économique nippon Nikkei.
Techniquement, Nissan prévoit d'interrompre le travail de nuit et ce, jusqu'à nouvel ordre. Quant à Toyota et Honda, ils ont l'intention, d'une part, de réduire le nombre d'heures travaillées et, d'autre part, de ralentir les chaînes. Selon les estimations, un mois à ce rythme ferait perdre entre 30 000 et 40 000 véhicules à chacune des trois entreprises.
Pour mémoire, les récentes tensions entre la Chine et le Japon à propos de la souveraineté sur des îles de mer de Chine orientale ont provoqué un recul de près de 50 % des immatriculations de Toyota en Chine, entre les mois d'août et de septembre.
Outre les fermetures provisoires de sites de plusieurs industriels tels que Toyota, les manifestations antijaponaises qui se sont déroulées dans de nombreuses villes de Chine ont entraîné des violences à l'encontre de voitures, boutiques, usines et bâtiments japonais, si bien que plusieurs grands groupes d'assurance nippons refuseraient depuis d'assurer de nouveaux clients japonais en Chine contre les dommages causés par des émeutes ou des manifestations populaires.
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