Subaru Impreza : La rupture !
...la Subaru Impreza a connu ses heures de gloire sur les épreuves du championnat du monde des rallyes. A son volant, le regretté Colin McRae ainsi que Petter Solberg sont même devenus champions du monde. L'Impreza, c'est l'image de la performance et de la fiabilité, deux arguments qui ont également séduit la Gendarmerie dont la flotte oscille autour de 65 voitures. Seul problème, si Subaru France a commercialisé quelque 610 exemplaires de sa mythique voiture en 2006 (dont 150 STi, 250 WRX et plus de 200 1,5 l et 2 l), l'Impreza s'intègre dans un marché dont le potentiel demeure limité à près de 5 000 unités…
Avec la nouvelle version, qui vient tout juste d'être commercialisée sur l'Hexagone, la donne se veut radicalement différente puisque le potentiel marché, celui des cinq portes, fait état de 55 000 voitures au minimum, en essence. Avec sa carrosserie "hatchback" (terme un peu barbare qui désigne une berline compacte 5 portes avec hayon, à l'instar d'une Peugeot 308), la troisième version de l'Impreza marque une rupture totale avec son passé. Les "puristes" regretteront sans doute, les autres apprécieront… Sûrement.
Avec un abaissement du centre de gravité, la nouvelle Impreza offre un bon équilibre
En fait, le style, on aime ou on n'aime pas. Ainsi, au premier coup d'œil, les blocs feux et signalisation arrière dotés de diodes électroluminescentes (LED) et de bandeaux chromés ont de quoi laisser perplexes. Mais finalement, l'important n'est pas là. Si la nouvelle Impreza bénéficie toujours de la même transmission intégrale avec différentiel central et visco-coupleur (le tout avec une répartition AV/AR à 50/50 "figée"), elle adopte un tout nouveau châssis, sur lequel vient se greffer une nouvelle suspension arrière à triangles superposés. Parallèlement, le moteur a été implanté plus bas que sur la version précédente, ce qui a permis d'abaisser sensiblement le centre de gravité. Au volant, il en résulte un comportement sain et sécurisant, d'autant que la direction se veut précise et le freinage efficace. Parallèlement, le compromis confort/tenue de route demeure tout à fait correct, d'autant que les sièges baquets de la version 2 l RS procurent un bon maintien latéral.
L'IMPREZA EN BREF
26 septembre 2007 berline compacte 750 en 2008 sur l'Hexagone 17 800 euros 1.5 - 107 ch 18 900 euros 1.5R - 107 ch 22 850 euros 2.0R - 150 ch 24 300 euros 2.0R-S 150 ch |
Accolé à la boîte manuelle 5 rapports, le moteur 2 l de 150 ch ne demande qu'à monter dans les tours
Reste la motorisation. Evidemment, un moteur atmosphérique n'a rien à voir avec un moteur turbo. Dans ce contexte, et ceci en dépit d'un agrément de conduite certain, la version 1,5 l de 107 ch perd indéniablement en brio. En revanche, dans le cas de la configuration boîte manuelle à 5 rapports (on oubliera la version boîte automatique à 4 rapports…), la version 2 l 150 ch ne demande qu'à monter dans les tours, offrant en sus une bonne souplesse à bas régime. En outre, sur les versions à boîte de vitesses mécanique, il est possible d'enclencher un doubleur de gamme, bien pratique sur les routes montagneuses ou en traction. Revers de la médaille, une augmentation sensible de la consommation.
Maintenant, pour ce qui concerne les objectifs commerciaux, Subaru France mise sur 750 voitures en 2008, "un score honorable en atmosphérique". En outre, pour doper les ventes, l'importateur pourra compter sur l'arrivée du moteur Diesel (attendu comme le messie) à la fin du 3e trimestre 2008. Enfin, depuis la présentation à la presse, une autre bonne nouvelle est tombée : quelque 225 exemplaires de la WRX (2,5 l turbo de 230 ch) en provenance du Japon seront mis à la disposition de Subaru France dès cette fin d'année 2007. De quoi donner le sourire aux inconditionnels de la marque.
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