Renault reformate son activité en Chine avec Geely
Ce n'est pas un secret, la performance de Renault en Chine n'est pas bonne. En 2020, le groupe français y a ainsi écoulé 156 316 véhicules (VP et VUL), en baisse de 12,9 %. A l'image de Stellantis qui prépare un plan pour s'attaquer réellement au premier marché mondial, Renault avance ses pions pour y avoir une place plus significative.
Ainsi, le 9 août 2021, le groupe de Boulogne-Billancourt a annoncé avoir signé un protocole d'accord avec Geely Holding (la maison mère de Geely Auto et Volvo). "Cette coopération, initialement centrée sur les marchés clés de la Chine et de la Corée du Sud, permettra à Renault Group et Geely Holding de mettre en commun leurs ressources et leurs technologies pour des projets qui mettront l'accent sur les véhicules hybrides à destination des marchés asiatiques en pleine croissance" a indiqué le français dans un communiqué.
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"En Chine, avec l’appui des technologies existantes et une empreinte industrielle solide de Geely Holding, les deux partenaires introduiront ensemble des véhicules hybrides sous la marque Renault. Renault contribuera à la stratégie de marque, au développement des canaux de vente et des services digitaux ainsi que l’expérience client innovante", souligne la direction du losange.
La coopération entre les deux groupes aura également un volet coréen. En effet, la gamme RSM (Renault Samsung Motors) et l'usine de Busan devraient bientôt accueillir des modèles basés sur les plateformes hybrides des modèles Lynk & Co.
Renault veut donc réinventer son business en Chine. D'ailleurs, la marque au losange avait déjà revue sa stratégie locale en 2020 et nommé Soh Weiming comme PDG dans le pays. Sa mission : développer les ventes de véhicules électriques et hybrides. "C'est un marché très important. Ils sont devant l'Europe dans beaucoup de domaines, que ce soit pour les véhicules électriques, la connectivité ou la conduite autonome", avait indiqué en juin 2021 le directeur général du groupe Renault, Luca de Meo, dans Les Echos. "Il faut y être pour savoir ce qui s'y passe".
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