Renault poursuit son plan de recrutement
Le groupe Renault a annoncé, jeudi 6 octobre 2022, que ses futurs modèles électriques Scénic et 4L seraient fabriqués dans ses usines de Douai et Maubeuge (59). Une initiative qui s'inscrit dans le cadre du plan triennal "Re-Nouveau France 2025" basé notamment sur une relocalisation de la production du constructeur automobile. Ce dernier ambitionne de fabriquer 700 000 véhicules en France à horizon 2024.
Pour accompagner cette démarche mais aussi pour compenser les 2 500 suppressions de postes (notamment dans l'ingénierie) actées entre 2020 et aujourd'hui pour sortir le groupe du rouge, celui avait dévoilé préalablement un ambitieux plan de ressources humaines. Il était ainsi question de compenser l'ensemble de ses départs avec le recrutement de 2 500 nouveaux collaborateurs sur la période 2022-2024.
En quête de nouvelles compétences
A l'occasion des dernières annonces, la direction du losange a fait le point sur cette feuille de route et a indiqué l'avoir déjà en partie remplie avec l'intégration d'un millier de collaborateurs depuis le 1er janvier. 700 recrutements concernent les outils industriels, et donc l'affectation de nouveaux véhicules, avec l'idée de renouveler les compétences pour répondre aux nouveaux enjeux de l'électrification, de la digitalisation, de l'analyse des données ou encore du pilotage énergétique. Près de 300 autres recrutements ont été effectués dans l’ingénierie, la tech et les services.
D'ici la fin de l'exercice 2022, Renault prévoit l'arrivée de 700 autres recrues au sein de ses neuf sites industriels français. D'autres sites, comme le Technocentre de Guyancourt (78), les Software Labs de Sophia Antipolis à Nice (06) et de Toulouse (31), ou encore le site technique d'ingénierie de Lardy (91) en Ile-de-France, vont également profiter de compétences inédites. Tous les autres salariés ne sont pas oubliés pour autant, le constructeur s'étant engagé à former et reconvertir près de 15 000 personnes à horizon 2025.
Prime exceptionnelle, mutuelle gratuite, RTT monétisés…
"Par le dialogue social constructif et par l’amélioration de notre outil industriel, nous sommes en train de montrer qu’il est possible de mener en France la bataille de la compétitivité. Nous faisons de la France le cœur de nos activités électriques avec de nouveaux recrutements dans nos usines et nos centres technologiques […] Chez Renault, nous sommes fiers de faire tous ensemble le pari de la France", affirme Luca de Meo, directeur général de Renault.
Parallèlement à ce point d'étape, le constructeur a signé, avec les organisations syndicales représentatives CFE-CGC, CFDT et FO, un accord global de soutien au pouvoir d’achat (dépenses du quotidien, transport et santé) pour l’ensemble de ses collaborateurs en France. Dès octobre 2022, ces derniers vont bénéficier d'une prime exceptionnelle de 500 euros, ainsi que d'une prime transport de 100 euros. Il y aura aussi la prise en charge totale pendant trois mois de la mutuelle et la possibilité de monétiser trois jours de RTT.
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