Premier bain de foule pour la Renault 4 E-Tech electric
Vous avez aimé la nouvelle R5 ? Vous allez adorer la R4 ! La recette est la même avec une réinterprétation d’un modèle iconique mêlant modernité et clin d’œil au passé qui est resté dans la mémoire collective.
Pour cette R4 cuvée 2024, il s’agit notamment de la calandre, des feux arrière verticaux ou encore de la troisième vitre latérale. La calandre est une pièce monobloc de 1,45 m accueillant en son centre le losange éclairé mais surtout un filet de led sans coupure qui en fait le tour. Un défi pour les équipes de Renault mais surtout de Valeo et OP Mobility qui fournissent la pièce.
La même en plus familiale
La R4 E-Tech electric, avec ses 4,14 m, vient se positionner dans la gamme électrique de Renault entre la R5 (3,92 m) et la Mégane (4,20 m). La nouvelle venue est donc plus longue de 22 cm que la R5 et son empattement est supérieur de 8 cm (2,62 m). De quoi offrir encore plus d’espace dans l’habitacle et dans le coffre qui bénéficie aussi d’un porte-à-faux arrière plus important (+12 cm).
Le volume atteint 420 litres, 100 litres de plus que la R5. Il est même plus pratique avec un seuil de changement à moins de 61 cm malgré une garde au sol relevée de 4 cm. Grâce à un siège avant droit rabattable, la R4 peut même accueillir un objet de 2,20 m de long.
Pour Fabrice Cambolive, directeur général de la marque Renault, cette R4 E-Tech electric vient combler un manque : "une voiture compacte avec du volume." "C’est chose faite avec un modèle polyvalent, pratique, modulaire et doté d’un grand coffre facile à charger, poursuit le directeur général, une voiture capable de répondre au maximum d’usages de la vie de tous les jours. Une voiture électrique populaire bien dans son époque, avec un maximum de technologies utiles et de confort."
68 % de pièces communes avec la R5 E-Tech
Reposant elle aussi sur la plateforme AmpR Small, la R4 E-Tech partage 68 % de ses pièces avec la R5. Elle aura logiquement une fiche technique proche de sa petite sœur en reprenant les trains roulants et notamment le train arrière multibras. Les suspensions ont toutefois été revues avec d’autres ressorts ou encore des barres antidévers plus typées confort. Les roues demeurent en 18 pouces.
Elle offrira les mécaniques électriques de 150 et 120 ch ainsi que les deux batteries de 52 et 40 kWh. L’autonomie officielle n’est pas encore connue mais Renault promet des chiffres très proches de la R5 (410 et 312 km).
Des valeurs qui devront beaucoup au travail sur l’aérodynamisme car la silhouette de la R4, notamment les rondeurs de sa partie arrière, n’est pas celle qui offre le plus d’efficience naturelle. C’est ainsi qu’un large becquet prend place dans le prolongement du toit. Des volets pilotés sont aussi placés, comme sur la R5, sur la face avant et le soubassement est entièrement caréné.
Au sujet de la recharge, les caractéristiques techniques sont identiques avec un chargeur embarqué de 11 kW qui accepte 80 kW en courant continu pour la batterie de 40 kWh et 100 kW pour celle de 52 kWh. Sans doute de quoi passer de 15 à 80 % en 30 minutes. Le V2L (vehicle to load) et le V2G (vehicle to grid) restent aussi au programme.
Des équipements supplémentaires
Mais il y aura aussi quelques différences, sachant que la R4 sera plus chère que la citadine. Elle aura notamment un système de motricité renforcée (extented grip) qui offrira deux modes (neige et tout-terrain) et une monte pneumatique spécifique.
La nouvelle Renault va également inaugurer la fonction "one pedal" avec l’arrivée de palettes derrière le volant. Cela ne restera pas une exclusivité puisque cette proposition sera ensuite déclinée sur les autres modèles, dont la R5.
La R4 proposera également un toit ouvert en toile, une offre baptisée « Plein Sud » que le constructeur est allé chercher chez Webasto et Haartz. De quoi économiser 15 kg par rapport à un toit vitré. Sur la balance, la R4 restera sous la barre des 1 500 kg, la différence avec la R5 étant d’environ 50 kg.
De plus, la R4 offrira deux possibilités de peinture biton avec une couleur différente pour le toit seulement ou le toit et le capot. Cette dernière lui va vraiment bien.
La R4 E-Tech sera fabriquée à Maubeuge (59)
Dans l’habitacle, pas de grosses surprises. La R4 reprend l’agencement et les équipements de la R5. On retrouve les deux écrans, les services connectés Google ou encore les 26 systèmes embarqués d’aides à la conduite et de sécurité (ADAS).
Les équipes de Renault ont toutefois cherché à la différencier en jouant sur les matières. Ainsi d’autres tissus, notamment avec un pied de poule ou encore du cuir synthétique, font leur apparition. Les portes arrière sont également garnies contrairement à la citadine.
Il y a une autre différence entre les deux modèles. Si la R5 est fabriquée à Douai (59) avec les Megane, Scenic et bientôt la remplaçante de la Nissan Micra, la R4 prendra vie dans l’usine de Maubeuge (59). De quoi obtenir le label Origine France Garantie.
À l’heure où la R5 E-Tech electric débute sa carrière commerciale, la R4 du même nom s’annonce comme un complément idéal. Comme la Clio et le Captur se complètent dans la gamme thermique. Elle pourrait même la surpasser avec sa vocation plus familiale. Mais pour ces deux modèles, et pour la Twingo qui arrivera en 2026, encore faut-il que le marché de l’électrique prenne enfin son envol. La R4 sera dans les concessions juste avant l’été 2025.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.