Pour préserver ses intérêts, Toyota sort Hino de la coentreprise CJPT
L'aventure continuera sans Hino. Alors qu'il s'englue chaque jour un peu plus dans un scandale de tests inappropriés sur ses moteurs, le constructeur japonais de poids lourds (camions et bus) a été sorti de CJPT (Commercial Japan Partnership Technologies Corporation), la coentreprise pilotée par Toyota, sa maison mère, a-t-il été annoncé mercredi 23 août 2022.
Cette décision a été prise par les parties prenantes à l'initiative du PDG de Toyota, Akio Toyoda, selon un communiqué. Daihatsu, Isuzu et Suzuki comptent également parmi les membres de cette coentreprise fondée en 2021 avec l'ambition de développer des nouvelles technologies pour les véhicules utilitaires.
"Les irrégularités commises par Hino sont incompatibles avec les aspirations et les objectifs de CJPT", et continuer d'inclure Hino dans ses activités ne serait pas bien vu par les clients et l'opinion publique, a fait valoir Akio Toyoda, selon le communiqué de la coentreprise, diffusé par Toyota.
Hino a ainsi été exclu de tous les accords existants entre les membres de CJPT et sa part de 10 % dans la coentreprise sera transférée à Toyota, est-il précisé.
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Pour rappel, Hino avait annoncé deux jours plus tôt la découverte de nouveaux cas de tests de performance inappropriés sur ses moteurs, affectant cette fois-ci ses camions légers, après déjà les poids lourds et poids moyens.
Ce scandale embarrasse aussi Toyota puisque le constructeur détient un peu plus de 50 % du capital de Hino, lequel fabrique certains camions légers vendus au Japon sous la marque du géant automobile mondial.
La maison mère a souhaité limiter les frais alors que Hino et Toyota se retrouvent déjà confrontés à une action collective en justice récemment lancée aux États-Unis pour réclamer des dommages-intérêts à cause de cette affaire. (Avec AFP)
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