Peugeot vise un volume de ventes stable en France en 2012
Olivier Veyrier, directeur du commerce France de Peugeot, ne fait pas la fine bouche par rapport aux résultats de la marque sur le sol français en 2011. "Vu que nous avions été les premiers à réagir par rapport au dispositif de prime à la casse en 2010, il est logique que nos volumes aient baissé cette année. Mais hormis sur les citadines, nous progressons sur tous les segments et surtout, nous avons confirmé notre montée en gamme", explique-t-il avant d'ajouter : "De surcroît, nous avons fait le choix de ne pas suivre certains de nos concurrents dans la surenchère de la guerre de prix". Référence à peine voilée aux opérations de Renault sur Twingo et Clio.
Pour l'exercice qui s'annonce, Olivier Veyrier estime que le marché français sera légèrement en dessous de 2 millions d'unités : "Au premier trimestre, l'indicateur à suivre ne sera pas celui des immatriculations, qui sera forcément orienté à la baisse, mais bel et bien celui des commandes".
Selon lui, le marché des particuliers sera en retrait de 4 à 5 % par rapport à la période de référence avril-décembre 2011, c'est-à-dire hors premier trimestre "gonflé" par l'effet prime à la casse. "Pour Peugeot, l'objectif est de réaliser les mêmes volumes qu'en 2011. Ce serait bien", affirme-t-il, avant de poursuivre : "En revanche, nous devons tout mettre en oeuvre pour regagner 1 point de PDM, ce qui devrait être possible avec la 208".
Une 208 qui sera commercialisée le 29 mars et qui doit égaler les volumes des success-stories 205 et 206. Selon Olivier Veyrier, l'offensive de la marque sur le segment B ne devrait pas trop nuire à son mix, dans la mesure où les 3008, Partner et l'offre hybrides constituent de formidables leviers de rééquilibrage. En 2011, le prix de vente moyen d'une Peugeot s'est établi à 12 900 euros.
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