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Constructeurs

Peugeot s’attaque au marché du pick-up avec le Landtrek

Publié le 24 février 2020

Par Damien Chalon
2 min de lecture
Annoncé de longue date, le pick-up de la marque au lion sort enfin du bois. Développé avec le partenaire chinois Changan, le Landtrek sera commercialisé partout dans le monde, sauf en Europe.

 

Peugeot se positionne sur le juteux marché des pick-up d’une tonne qui, selon les estimations de la marque, s’élève à plus de 2,4 millions d’unités dans le monde chaque année. Pour mener l’offensive sur ce segment, le constructeur s’arme du Landtrek, un produit développé en partenariat avec le chinois Changan. Précisons d’emblée que ce nouveau produit ne sera pas commercialisé en Europe, Peugeot privilégiant des marchés plus porteurs comme l’Amérique latine, l’Afrique subsaharienne et l’Asie.

 

Ce pick-up dispose de tous les atouts pour se frotter au gratin de la catégorie avec un catalogue complet dès son lancement. Au menu, des motorisations essence (2,4 l de 210 ch) et diesel (1,9 l de 150 ch), des versions 4x2 et 4x4, un châssis cabine, simple cabine (5,39 m de long) ou double cabine (5,33 m), une capacité de remorquage montant à trois tonnes ainsi qu’une charge utile dépassant une tonne, voire 1,2 tonne sur certaines versions. Peugeot annonce par ailleurs que la benne peut accueillir deux Euro-palettes en double cabine, trois en simple cabine.

 

Produit localement

 

Outre une offre d’accessoires étoffée (marchepieds, protection de benne thermoformée, hard top vitré, arceau de sécurité chromé, alarme, tapis de protection…), le Landtrek dispose d’une gamme d’équipements complète avec la climatisation bi-zone automatique, un écran tactile de 10’’, une prise USB, le Bluetooth et des aides à la conduite.

 

Ce lancement, prévu fin 2020, arrive dans un contexte particulier pour la marque au lion qui cherche à internationaliser ses ventes, très euro-dépendantes. Le Landtrek, produit au "plus près des zones de commercialisation", devra donc l’aider dans cette démarche. Souhaitons plus de réussite à ce nouveau venu qu’au Mercedes-Benz Classe X, fraichement retiré du marché après seulement trois années de présence au catalogue, ou qu’au Renault Alaskan dont les ventes peinent à décoller.

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