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Constructeurs

P.B. Balaji, nouveau patron de JLR, maintiendra le cap du luxe et de l'électrique

Publié le 19 août 2025

Par Jean-Baptiste Kapela
2 min de lecture
Dans la foulée du départ à la retraite d’Adrian Mardell le 1er août 2025, le conseil d’administration du groupe Jaguar Land Rover a nommé P.B. Balaji directeur général de la filiale de Tata Motors. Il prendra ses fonctions en novembre 2025 et aura pour objectif d'accélérer la transition de la marque vers le luxe et l’électrique.
P.B. Balaji Adrian Mandell
P.B. Balaji a été nommé pour remplacer Adrian Mandell au poste de directeur général de JLR. Il prendra ses fonctions en novembre 2025. ©JLR

Après trois ans à la direction générale et 32 ans de bons et loyaux services au sein du groupe Jaguar Land Rover (JLR), Adrian Mardell a annoncé, le 1er août 2025, qu'il prenait sa retraite. Pour lui succéder, le conseil d’administration a choisi P.B. Balaji, directeur financier du groupe depuis 2017, avec 32 ans d’expérience dans le secteur de l’automobile et des "biens de consommation". Il doit prendre ses fonctions en novembre 2025.

 

"P.B. Balaji est associé à l’entreprise depuis de nombreuses années, il connaît bien sa stratégie et a travaillé avec l’équipe de direction de JLR. Cette décision nous permettra de continuer à accélérer notre parcours vers Réinventer JLR", se réjouissait Natarajan Chandrasekaran, président de Jaguar Land Rover PLC, Tata Motors et Tata Sons, lors de sa nomination.

 

L’objectif est donc d’entretenir le virage entamé par son prédécesseur vers le luxe et l’électrification. La nomination de P.B. Balaji n’est d’ailleurs pas un hasard puisque ce dernier "a joué un rôle clé dans la transformation de Tata Motors". C’est aussi un moyen pour le constructeur indien de réaffirmer sa position au sein de JLR. 

 

Les choix stratégiques discutables d’Adrian Mandell

 

"Ces trois années ont été un grand privilège. Avec l’incroyable main-d’œuvre de JLR, nous avons cimenté la position de JLR dans l’industrie automobile pendant une période de changements incroyables", a assuré Adrian Mandell dans le communiqué. L’ex-patron du groupe JLR a subi de plein fouet la hausse des tarifs douaniers américains imposée par Donald Trump. Les États-Unis représentent le premier marché pour JLR, qui ne possède pas d’usine dans le pays. 

 

 

Mais au-delà du contexte, Adrian Mandell paye aussi le prix de ses décisions. L’ex-directeur avait fait le choix de ne plus produire de véhicules avant le renouvellement de la gamme pour la marque Jaguar. Une transformation en profondeur qui a impacté l’image de la marque et son logo historique. Ce changement, dévoilé dans une vidéo publiée en 2024, a provoqué de nombreux quolibets et critiques sur les réseaux sociaux. 

 

Le top départ du renouveau de la gamme doit être initié par la commercialisation d’une berline électrique prévue pour l’été 2026. La stratégie d’Adrian Mandell n'a malheureusement pas été payante à court terme, puisque JLR n’a vendu que 37 véhicules en Europe en juin 2025.

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