Opel sur la bonne pente

Avec 271000 véhicules vendus en Europe au cours du premier trimestre, Opel et sa marque jumelle Vauxhall progressent et gagnent des parts de marché. Ainsi, en mars dernier, avec plus de 133700 immatriculations (+9,3%), Opel a atteint 6,7% en Europe, son meilleur résultat depuis juin 2011.

Mais, surtout, cette progression est générale car la marque a amélioré ses chiffres sur plus de dix marchés européens, dont l'Allemagne (PDM 7,1% en mars, 6,7% au premier trimestre), l'Angleterre, les Pays-Bas, la Hongrie, mais aussi la Pologne où les immatriculations ont grimpé de 57% en mars dernier.

En France, la croissance est aussi au rendez-vous avec 17,15% de mieux en mars dernier et 1,1% depuis janvier. Le fameux effet MokkAdam semble enfin se dessiner. Depuis janvier, la petite citadine d'Opel progresse de 30,7% alors que le Mokka gagne 25,1%. L'Insignia, dans sa version break, enregistre également une belle performance avec 22,7% de croissance.

Opel affiche ainsi une PDM VP de 3,48% dans l'Hexagone sur le premier trimestre. Sur le seul mois de mars, elle atteint même 4,2% sur le canal des particuliers où les ventes du constructeur ont augmenté de 19,8%. Là encore, l'Adam (+149,7%) et le Mokka (+94,7%) sont des locomotives qui entraînent dans leur sillage le Meriva (+15,5%) et le Zafira (+13,3%).

Quant à l'avenir, Peter Christian Küspert, membre du directoire d'Opel AG et responsable des ventes, semble confiant : "Le caractère bien établi de notre croissance se reflète aussi dans nos carnets de commandes actuels. Fin mars, nous avions déjà enregistré environ 20000 commandes de plus qu’au premier trimestre 2013. Aujourd'hui, la meilleure vente au sein de nos nouveaux modèles est le Mokka, qui compte environ 215000 commandes. Nous sommes également très satisfaits du succès de notre citadine chic et branchée Adam, qui a enregistré 80000 commandes, et nous avons déjà reçu plus de 85000 commandes pour notre produit phare, la nouvelle Insignia."

Une situation qui a fait dire à Karl-Thomas Neumann, le patron d'Opel, qu'un retour aux bénéfices plus tôt que prévu est possible. ce serait donc en 2015 et non plus en 2016. En effet, il a déclaré dans le Wall Street Journal que "si tout va bien, théoriquement cela n'est pas exclu".