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Constructeurs

"Nous sommes jeunes et nous nous situons déjà autour de la 10e place"

Publié le 26 mai 2011

Par Benoît Landré
3 min de lecture
Questions à : Alain Lehmann - Directeur de la marque Dacia France.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Que représente aujourd’hui l’activité utilitaire pour Dacia ?
ALAIN LEHMANN.
En France, Dacia a représenté 100 000 unités l’an passé dont seulement 5 000 VUL. Mais ce volume est parfaitement en ligne avec nos objectifs. Nous représentons plus de 1,3 % du marché avec seulement trois modèles récents, dont le Pick-up et le Logan Van qui pèsent la moitié de nos ventes. De plus, il s’agit d’une activité rentable car, contrairement aux autres constructeurs, nous proposons 0 % de remise.

JA. L’argument “coût d’utilisation” qui fait le succès de votre offre VP est-il également fort sur le VUL ?
AL.
Oui, la performance sur le critère “coût d’utilisation” est tout aussi prononcée sur notre gamme VUL. Nous affichons des prix d’achats très compétitifs, notamment sur la cible artisans et commerçants.

JA. Les utilisateurs de VUL sont également très attachés à la charge utile, au volume… ? Êtes-vous aussi compétitifs sur ces critères ?
AL.
Effectivement, l’achat d’une fourgonnette répond avant tout à une recherche de m3 et de charge utile. Même si nous n’offrons pas la diversité des autres constructeurs, nous répondons parfaitement à cette demande avec nos véhicules. Le pick-up, qui est un véhicule par cher et simple, jouit d’une position unique sur le marché français et touche particulièrement deux grands types de clients que sont les particuliers et les professionnels, dont les mairies.

JA. Un élargissement de la gamme est-il envisagé ?
AL.
En France, derrière les 5 ou 6 premiers acteurs, nous tombons à des niveaux de performance très réduits. Nous sommes jeunes et nous nous situons déjà autour de la 10e place sur le marché. Nous sommes donc satisfaits de ces résultats et il n’est pas dans nos cartons d’avoir une gamme élargie, même si nous nourrissons de nouveaux projets.

JA. Quelles sont les ambitions pour Dacia en 2011 sur ce marché ?
AL.
Nous avons fait un bon mois d’avril
(+ 7,5 %) et devrions conclure l’année autour des 5 000 unités. Le Duster en version VUL, qui a débuté sa commercialisation à l’automne dernier, devrait générer environ 1 500 immatriculations en 2011.

JA. Votre gamme VUL “low-cost” constitue-t-elle un avantage concurrentiel sur les pays émergents ?
AL.
L’ensemble de la gamme Dacia, dont les utilitaires, participe des bons résultats de la marque en France mais aussi en Roumanie, au Maghreb ou en Amérique du Sud. Dacia représente clairement un outil de conquête sur un certain nombre de marchés. Nous avons notamment de gros projets qui se matérialisent en Inde où la gamme aura un rôle important à jouer. Dacia est au cœur de la stratégie internationale du groupe Renault.

JA. Observez-vous une croissance de ce segment des VUL “low-cost” ?
AL.
A ce jour, en Europe, nous ne voyons rien venir sur un horizon de deux ans mais il serait prétentieux d’annoncer que personne ne viendra sur ce créneau.

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