"Nous espérons atteindre rapidement un volume annuel de 10 000 unités"
Journal de l’Automobile. Après deux années noires, Mitsubishi a retrouvé des couleurs l’an dernier. Pourquoi ?
Kiyoshi Teshima. En effet. Nous avons enregistré une croissance de nos ventes de + 64,9 % et avons atteint les objectifs que nous nous étions fixés. Cette performance est notamment liée à celle del’ASX, lancée en juin. Sans un problème d’approvisionnement, nous aurions même fait beaucoup mieux. Le L200 a lui aussi fait une belle année. Le modèle a gagné 5 points de parts de marché sur son segment. L’Outlander et le Pajero ont eux maintenu leurs ventes.
JA. Vous avez de réelles ambitions pour cette année. Comment comptez-vous y parvenir ?
KT. Nous n’étions pas directement concernés par la prime à la casse et n’avons donc pas été impactés. Il n’y a pas de raison de l’être en 2011. Notre ambition est d’atteindre 6 800 immatriculations, 5 000 VP et 1 800 VUL. C’est le volume que nous devons atteindre pour que nous, et le réseau, soyons rentables. Ce n’est d’ailleurs qu’une étape. Nous espérons atteindre rapidement un volume annuel de 10 000 unités.
JA. Vous êtes particulièrement ambitieux pour l’ASX…
KT. Je ne pense pas que le cap des 3 000 unités soit déraisonnable. Nous en avons écoulé 1 400 en six mois, l’an dernier, malgré les difficultés d’approvisionnement. Le constructeur est en train d’ajouter une 2e ligne de production pour répondre à la forte demande. Je pense donc que nous pouvons même aller au-delà de cet objectif.
JA. Des volumes qui sont incomparables avec ceux prévus pour l’i-Miev…
KT. Nous sommes restés prudents sur les objectifs de l’i-Miev parce que nous ne connaissons pas le marché. Bien entendu, je pense qu’à terme, nous ferons plus. Mais pour 2011, la prudence était de rigueur.
JA. La Lancer n’apparaît pas dans vos chiffres. Disparaît-elle du catalogue ?
KT. Nous avons effectivement un problème avec la Lancer. Il y a un désaccord avec le Japon par rapport à son prix. Nous avons donc mis la Lancer en attente. Ce n’est pas un retrait définitif. Les discussions se poursuivent avec le siège. Et, dès que nous aurons trouvé un terrain d’entente sur le prix du modèle, il reviendra.
JA. Quel est aujourd’hui l’état d’esprit des investisseurs ?
KT. Le réseau est confiant. Le climat s’est amélioré avec le retour des résultats. C’est essentiel. Car, sans l’envie, nous n’y arriverons pas. Or, tout le monde est motivé. Notre croissance passera par celle de nos partenaires. Nous allons d’ailleurs en recruter de nouveaux pour accompagner notre progression. Nous sommes aujourd’hui 80. L’idée est d’en recruter 5 en 2011, puis d’arriver progressivement à 100.
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